Planora n'a pas été vendue faute de capital de risque

Publié le 27/07/2012 à 10:46, mis à jour le 27/07/2012 à 11:41

Planora n'a pas été vendue faute de capital de risque

Publié le 27/07/2012 à 10:46, mis à jour le 27/07/2012 à 11:41

En 2010, le fonds Real Ventures a investi dans la start-up. Elle a ensuite continué à peaufiner son logiciel et, en 2012, a été renommée Planora pour mieux refléter sa nouvelle mission. Avant la transaction, le logiciel de Planora était utilisé par plusieurs clients, dont plusieurs centres d’appels et les studios de photographies L. Lozeau et Magenta. À l’automne 2011, l’entreprise était prête à commercialiser son logiciel à grande échelle, mais avait besoin de capitaux de risque pour ce faire.

Jean-François Gagné explique qu’il a préféré l’offre d’achat aux offres de financement en raison du potentiel de la technologie de Planora : «Le potentiel de ce qu’on a développé comme techno est très grand. Ce qu’on est capable de faire dans le commerce de détail pour la main-d’œuvre peut s’appliquer à de nombreux autres domaines. »

De plus, Gagné reconnaît que la commercialisation à grande échelle envisagée aurait pu être ardue : «Même en allant chercher un investissement de 15 millions, par exemple, la commercialisation aurait pris du temps. Les géants du détail en Amérique du Nord mettent du temps à prendre des décisions. Même avec une technologie super innovatrice, la fenêtre d’opportunité bouge vite, car la techno continue à évoluer.»

Jean-François Gagné, qui porte aujourd’hui le titre de vice-président de RedPairie, continue à superviser les employés montréalais de Planora. Puisque RedPrairie commercialise déjà son propre logiciel de planification, le mandat du nouveau bureau montréalais de RedPrairie est de faire de la recherche et d’améliorer la gamme de produits existante de l’entreprise.

Les clients actuels de Planora, quant à eux, continueront à être supportés. Ainsi, aucune perte d’emploi n’est à prévoir à Montréal, bien au contraire: « Je compte faire grandir l’équipe graduellement, mais en m’assurant de conserver la même dynamique qui a fait notre succès. Pour l’instant, j’ai deux postes d’ouverts », explique le nouveau vice-président.

 

À propos de ce blogue

DE ZÉRO À UN MILLION est le blogue de Julien Brault, qui a fondé la start-up Hardbacon en juin 2016. L’ancien journaliste de Les Affaires relate ici chaque semaine comment il transforme une idée en entreprise. Dans ce blogue, Julien Brault dévoile notamment chaque semaine ses revenus. Une démarche sans précédent qui est cohérente avec les aspirations de Hardbacon, qui vise à aider les gens à investir intelligemment en faisant voler en éclat le tabou de l’argent. Ce blogue sera ainsi alimenté jusqu’à ce que Hardbacon, qui n’avait aucun revenu lors de la publication du premier billet, génère un million de dollars en revenu annuel.

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