
[Photo : capture d'écran]
La start-up montréalaise GradeSlam a lancé mercredi son site Web de vidéos éducatifs destinés aux élèves du primaire au cégep. Le site Web se démarque toutefois des sites de vidéos éducatives comme Khan Academy, dans la mesure où sa mission principale est d’offrir du tutorat en ligne.
« Ce que nous voulons offrir est un site comme Khan Academy, mais sur lequel les internautes peuvent poser des questions directement aux tuteurs qui ont tourné la vidéo », explique Philip A. Cutler, pdg de GradeSlam. Détenteur d’un baccalauréat de McGill en éducation, Philip A. Cutler a lui-même fait du tutorat durant ses études. En 2009, il lançait Laurus Educational Services, une plateforme permettant aux parents de réserver en ligne des sessions de tutorat.
Les premiers tuteurs à collaborer à GradeSlam sont de fidèles collaborateurs de Laurus Educational Services. Ces tuteurs facturent un taux horaire variant entre 10 $ et 100 $. GradeSlam génère des revenus en percevant un pourcentage de leurs honoraires.
Les quelque 40 vidéos (en anglais) mises en ligne par les tuteurs de GradeSlam à ce jour, quant à elles, sont entièrement gratuites. En ce sens, la start-up démocratise l’accès au contenu éducatif supplémentaire comme le fait ChallengeU, une autre start-up québécoise visant le marché de l’éducation.
Pour l’instant, c’est du tutorat en personne qui est offert par l’entremise de GradeSlam. Toutefois, l’objectif de Philip A. Cutler est de permettre à ses tuteurs d’enseigner en vidéo-conférence par l’entremise de son site Web.
Sur le plan conceptuel, l’idée derrière GradeSlam est bonne. Toutefois, son succès dépendra de la qualité des vidéos que le site Web proposera et de l’implantation de la fonctionnalité de vidéo-conférence, sans laquelle le concept perd son intérêt.