Pauline Marois, première minstre du Québec
BLOGUE « Il faut des pessimistes pour empêcher les optimistes d’être irréalistes » Bernard Landry
Êtes-vous optimiste ou pessimiste quant à l’avenir de l’économie québécoise ? Hier, lors de l’évènenement « Le Québec en 2012 » ( organisé par le Conseil interprofessionnel du Québec), deux visions se sont affrontées : celle de Bernard Landry, ex PM du Québec, et de Claude Montmarquette, économiste et pdg du Cirano. Vous l’aurez deviné, monsieur Landry loge dans le camp des optimistes et monsieur Montmarquette, dans celui des pessimistes.
Là où Montmarquette et Landry divergent
Notre richesse
1- « Le Québec se classe 56\60 en Amérique du nord quant à sa richesse. Lorsque l’on se considère riche avec un revenu annuel de 100 000$ ou 130 000$ c’est que l’on manque cruellement d’ambition. » Montmarquette
« 99% des Québécois vivent mieux que 90% des Américains. Le Québec est l’État qui répartit le mieux la richesse en Amérique du nord, ce qui nous a préservé de la crise et nous a permis de continuer à consommer. Aux États-Unis, 30% de la richesse est concentrée entre les mains de 10% de la population, ce qui en laisse très peu aux autres. » Landry
2- « Selon l’indice Stiglitz (du nom de l’économiste Joseph Stiglitz) - qui mesure la santé d’une économie autrement que par son PIB, en incluant des variables comme le sécurité des citoyens, l’espérance de vie, la santé mentale, le bonheur, etc – le Québec occupe le premier rang mondial. » Landry
« Est-ce soutenable ? Je peux trouver des périodes de bonheur économique et de faste dans toutes les économies. L’économie de la Grèce se portait-elle vraiment bien quand tous les Grecs buvaient un cocktail sur leur terrasse et qu’ils ne payaient pas leurs impôts ? » Montmarquette
L'immigration
