Il se tiendra 280 sessions en quatre jours, dont une centaine seront diffusées en direct. Il suffit de vous rendre sur le site du Forum économique mondial pour y assister.
Les quatre thèmes précédents se déclineront dans l’univers des affaires, bien sûr, mais aussi de la science, de la santé et de la technologie.
Le Forum économique mondial ambitionne de rapprocher les univers économique, politique, social, religieux, et la société civile pour qu’ils se penchent ensemble sur les enjeux mondiaux. Voici deux exemples d'enjeux dont on traitera à Davos 2015. D'abord, la gouvernance d'Internet. Comment préserver un Internet intégré et unifié (pour le développement du commerce et du potentiel humain) alors que les États affirment et affichent de plus en plus leurs différences idéologiques? Un autre enjeu est celui du financement des infrastructures. Comment mobiliser davantage l’argent privé pour accélérer le développement des infrastructures requises à la croissance? Au Québec, la Caisse de dépôt a annoncé qu’elle viendrait en renfort au gouvernement.
Une mise en garde de Robert Greenhill, ex directeur du Forum économique mondial
Je vous laisse sur cette réflexion du Canadien Robert Greenhill, qui fut directeur du Forum économique mondial pendant plusieurs années :
« Compte tenu de la dynamique particulière des défis mondiaux, la collaboration n’est pas une option naïve. Elle est tout simplement nécessaire. »
Son billet s’intitule, « Sommes-nous dans un monde à somme nulle ou dans un monde gagnant-gagnant? » Selon Greenhill, après une période de coopération, nous glissons vers un monde de « je gagne, tu perds ». Avez-vous cette impression ?
Peut-il en être autrement ?
Davos a l’art de ramener de grandes réflexions à l’avant-scène. Le défi consiste à ce qu’elles demeurent dans nos esprits toute l’année.
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