Investisseurs, vous rappelez-vous, il y a un an?

Publié le 07/08/2012 à 09:02, mis à jour le 07/08/2012 à 09:02

Investisseurs, vous rappelez-vous, il y a un an?

Publié le 07/08/2012 à 09:02, mis à jour le 07/08/2012 à 09:02

Douze mois plus tard, ces craintes prennent l’allure d’hallucinations. Les marchés boursiers américains sont parmi les meilleurs de la planète depuis un an, le Dow Jones se retrouvant à 13117, environ 1600 points de plus. L’indice S&P 500 a gagné 24,5% par rapport à son niveau à la clôture du lundi 8 août 2011 (la première séance après la décote).

De plus, la devise américaine s’est appréciée de 6% en un an et le prix de l’or a reculé d’environ 3%.

Enfin, les titres décotés par S&P, les obligations américaines, demeurent en forte demande. Par exemple, le rendement des obligations de 10 ans est passé de 2,58% le 5 août 2011 à 1,56% aujourd’hui. Les investisseurs continuent de prêter des sommes astronomiques au gouvernement américain et acceptent un rendement de moins en moins élevé...

Sans prétendre que tous les problèmes sont réglés (la situation financière et fiscale du gouvernement américaine demeure inquiétante), on peut au moins dire que les craintes du moment étaient exagérées.

Dans la tête des investisseurs, la fin du monde a été remise à plus tard, l’attention étant portée sur la communauté européenne...

Voilà un puissant rappel pour l’investisseur à long terme: c’est une erreur de prendre des décisions sur la base des grands titres macro-économiques.

Allez-vous vous en rappeler ?

Bernard Mooney

 

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom Ă  l'Ă©tranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier Ă  nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.