Voici la solution idéale exprimée simplement par David Rosenberg :
" Maybe, just maybe, the government should move out of denial and into acceptance that it is a futile exercise to play around with nature. Perhaps the process of mean reverting to a household debt/asset ratio of 12.5% (now 20%) and household debt/income ratio of 65% (now 130%) requires additional deleveraging of $6 trillion and should be allowed to occur as quickly as possible. Short-term pain for long-term gain.
Households, left to their own devices without all the distortions by relentless government meddling, are finding ways to expedite the process. One example of this is the growing number of U.S. homeowners who are opting to pay down their mortgages by reducing their effective amortization schedules upon refinancing — the share of who refinanced into a 15-year term so far in 2010 has shot up to 26% from 18% last year (CoreLogic data)."
Simple ne signifie pas facile. Simple ne signifie pas que c’est agréable. Un peu comme les études : la moyenne de revenus augmente directement en proportion du niveau d’études. Ce n’est pas nécessairement facile, ou ni même agréable d’étudier très longtemps.
C’est aussi comme faire de l’exercice, des étirements et bien se nourrir … c’est simple de réaliser qu’on risque d’être plus en santé et mieux dans notre peau si on fait tout ça de la bonne manière. Mais ce n’est pas facile … j’en sais quelque chose ! (sourire)
Je continue à dire depuis très longtemps (environ depuis l’an 2000) que le rythme de notre société, ainsi que la quantité de consommation et de dette sont excessifs et insoutenables.
Le retour à la moyenne se fera de gré ou de force. Nous créons en ce moment une dette qui augmente de façon exponentielle à cause de l’effet pervers des intérêts composés (qui est un effet positif lorsque l’on investi). Plus nous perpétuons l’illusion, plus ça coûtera cher.
À cause de l’augmentation exponentielle de la dette, les limites physiques ne peuvent être évitées.
Je préfère de loin que le gouvernement laisse les forces du marché agir le plus possible et qu’il n’aide que ceux qui souffrent le plus. Le gouvernement ne devrait plus tenter de créer une reprise générale dans le but de recréer l’environnement économique des 20 dernières années.
La population a la capacité de couper ses dépenses et d’épargner pour rebâtir le coussin de sécurité que nos avons perdu. Les pertes seront ainsi partagées par ceux qui les ont créées, et par ceux qui les ont supportées financièrement, au lieu de faire payer tout le monde pour les exagérations de certains.
Le gouvernement peut limiter son support à ceux qui en ont le plus besoin … Wall Street et les banques ne font pas partie de ce groupe !!!
Paul Dontigny Jr, M.Sc., CFA
