La Ville de New York fait pression pour que le gouvernement américain adopte une loi qui obligerait les transformateurs alimentaires et les restaurateurs à réduire de 25 % en cinq ans la quantité de sel dans les aliments. On vise ainsi à réduire le nombre de cas d'hypertension, entre autres. Devrait-on prévoir une loi semblable au Canada ?
" Pas besoin de loi; il suffit de s'entendre sur une norme volontaire, croit François Meunier, vice-président, affaires publiques et gouvernementales, de l'Association des restaurateurs du Québec (ARQ). On l'a fait pour les gras trans et cela a donné de bons résultats. "
L'ARQ s'est d'ailleurs associée à l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec pour améliorer l'offre alimentaire. Le projet, lancé en décembre dernier et d'une durée de trois ans, touche 100 établissements, soit 25 dans chacune des quatre catégories suivantes : casse-croûte d'arénas, cafétérias d'écoles, restaurants de type familial et restaurantsminute.
De son côté, Judith Blucheau, nutritionniste, serait favorable à une loi qui obligerait les fabricants et les restaurateurs à diminuer la quantité de sel dans les aliments. " Les Canadiens consomment en moyenne entre 3 500 à 4 000 milligrammes (mg) de sel par jour, alors que la quantité maximum tolérable est de 2 300 mg. Réduire cette quantité aurait des conséquences positives sur la santé des gens. "