S'entraîner trois fois par semaine améliore l'endurance. Au même titre, de bons titres boursiers peuvent propulser votre REER vers le sommet. Il suffi sait d'avoir des placements boursiers pour faire de l'argent en 2009, puisque la plupart des titres ont progressé. La situation risque d'être différente en 2010, et il faudra être sélectif pour réussir.
Voici les choix de nos experts.
Compter sur l'efficacité d'un producteur pétrolier
Canadian Oil Sands
(Tor., COS.UN, 29,02 $)
La part de la fi ducie de revenu souffre d'une perception négative à cause des coûts environnementaux de l'exploitation des sables bitumineux, d'après Marc Dalpé, gestionnaire de portefeuilles auprès de Dalpé Milette, chez Valeurs mobilières Desjardins. Canadian Oil Sands, qui possède la deuxième plus importante réserve de pétrole du monde, a les coûts de production les plus faibles de toute la région des sables bitumineux. Le cours de la part ne reflète pas le prix actuel du pétrole, selon M. Dalpé. " C'est un titre qui pourrait s'apprécier sensiblement au cours des 12 à 18 prochains mois. " La fi ducie offre une distribution annuelle de 1,40 $ par part, qui procurait le 18 janvier un rendement annuel de 4,8 %.
Cibler les grandes entreprises chinoises
iShares FTSE/Xinhua China
25 Index (New York, FXI, 42,13 $ US)
Ce fonds négocié en Bourse reproduit le rendement de l'indice des 25 plus grandes entreprises chinoises. Son titre s'échange à la Bourse à New York. " C'est comme acheter les États-Unis et l'Europe après la Deuxième guerre mondiale, explique Marc Dalpé. La Chine connaîtra 10 à 15 ans de croissance supérieure. " Le gestionnaire s'attend à ce que, dans les pays émergents comme la Chine, la croissance économique soit deux fois plus vigoureuse que dans les pays industrialisés.
Profiter de la forte demande d'engrais
Agrium
(Toronto, AGU, 65,46 $)
Le producteur canadien d'engrais a attiré l'attention de Patrick Proulx, président de Globevest Capital. La croissance démographique des pays émergents soutiendra la demande de fertilisants au cours des prochaines années. Un bémol toutefois : à plus de 64 $, l'action n'est pas une aubaine. Pour réduire le risque, le portefeuilliste propose une stratégie admissible au REER. L'épargnant achète 100 actions d'Agrium à 64 $ chacune en même temps qu'il vend une option d'achat couverte en janvier 2011 à 74 $ l'action, pour laquelle il reçoit aujourd'hui 5,85 $. L'option se négocie à la Bourse de Mont réal. En cas d'envolée du cours, le gain est limité à 25 % (74 $ - 64 $ + 5,85 $), mais la stratégie pprotège le capital jusqu'à un baisse de l'action d'Agrium à 58,15 $, ou 8,7 %. Précisons qu'Agrium est en train d'acquérir sa rivale CF Industries pour 5,4 milliards de dollars américains.
Réduire ses risques avec une multinationale
General Electric
(New York, GE, 16,35 $ US)
L'action de General Electric reste sur le radar de nos experts, qui en avaient déjà fait un de leur titre préféré l'an dernier. Son titre demeure abordable malgré une remontée de 18 % depuis un an. GE est en bonne position pour profiter du boom des dépenses d'infrastructures, croit Patrick Proulx, président de Globevest Capital. Capitalisation importante, dividende offrant un rendement de 2,4 %, activités et marchés très diversifi és, le conglomérat américain a de nombreuses qualités, souligne M. Proulx qui croit qu'une cible de 20 $ sur le titre est réaliste d'ici un an, soit un gain de 22 %.
Investir dans l'or
Saveur du jour pour certains, " l'or a toujours sa place dans un portefeuille ", dit Sébastien Garant, vice-président et gestionnaire de portefeuilles chez Sigma Alpha Capital. Plusieurs facteurs militent en faveur des placements aurifères. Les banques centrales d'Asie sont des acheteuses d'or. Elles s'en servent à des fins de diversification de leurs réserves. La popularité du métal jaune est aussi soutenue par la faiblesse structurelle du dollar américain. On compte de 30 à 50 millions d'acheteurs potentiels d'or de plus par an en Chine et en Inde. Dans son portefeuille, M. Garant utilise des contrats à terme pour prendre des positions. Il suggère aux épargnants d'investir dans des fonds négociés (FNB) en Bourse spécialisés dans l'or, sans toutefois en recommander un en particulier. Le plus important FNB spécialisé dans l'or est le SPDR Gold Trust (NY, GLD, 111,52 $ US). Ce fonds, qui est également négocié sur les Bourses de Singapour, Tokyo et Hong-Kong, détenait le 19 janvier 1 112 tonnes métrique d'or, selon State Street Global Advisors. Son actif est évalué à 40,5 milliards de dollars américains.
Source : Bloomberg, données en date du 18 janvier
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