La vie de chalet sans les soucis

Publié le 31/08/2013 à 00:00

La vie de chalet sans les soucis

Publié le 31/08/2013 à 00:00

Pourquoi s'embarrasser d'un chalet quand on peut profiter des mêmes avantages dans un cadre hôtelier ? Parlez-en à Sandra Marineau qui possède non pas un, ni deux, mais bien 11 copropriétés hôtelières, à Mont-Tremblant, Estérel et Fort Lauderdale, en Floride.

«C'est la vie de chalet sans souci !» soutient cette jeune quinquagénaire qui consacre plus de la moitié de ses fins de semaine à séjourner aux trois endroits successivement.

Ce qu'elle apprécie le plus : la tranquillité d'esprit. Finies les inquiétudes liées à la résidence secondaire. Si la toilette brise ou que le toit coule en son absence, les gestionnaires de ses «condos-hôtels» s'en occupent. Même chose pour la tonte du gazon, le paiement des taxes et le lavage des draps des invités...

Sa destination favorite demeure l'Hôtel Estérel qu'elle visite au moins 20 fois l'an. «Cet endroit, dit-elle, dispose d'un cellier central où je peux entreposer mes bouteilles de vin et d'un centre de soins pour lequel j'ai droit à des rabais. J'ai aussi accès aux kayaks, aux canots et au ponton sans avoir à me soucier de les entreposer.» Et, comme dans toutes les unités qu'elle utilise à l'occasion, elle dispose d'un casier fermé à clé dans lequel elle peut laisser brosse à dents et dentifrice, peigne et autres effets personnels.

Mais pourquoi posséder autant d'unités ? «Parce que ça rapporte autant qu'un autre placement», répond Mme Marineau, qui occupe un poste de planificatrice financière dans une grande institution depuis plus de 30 ans.

Des revenus fixes

Son aventure en condo-hôtels a débuté il y a sept ans. En quête d'un pied-à-terre à Mont-Tremblant, Sandra et son conjoint, Alain Berthiaume, ont acheté leurs deux premières unités au Boisé du Ruisseau Clair, reliées au Comfort Inn dans le secteur Saint-Jovite. «Au-delà du confort des condos, la formule d'achat-location proposée par le promoteur Gestion Hôtellerie RevPar nous a séduits instantanément», explique-t-elle.

Contrairement à d'autres formules de copropriété hôtelière qui promettent des revenus s'il y a des locations, celle de RevPar assure aux acheteurs un montant annuel fixe à la signature du contrat d'achat. «Nous signons des baux de location de 20 ans avec chaque acheteur. Les revenus équivalent grosso modo au coût de l'hypothèque. Les acheteurs peuvent ensuite utiliser leur unité en tout temps, sans restriction, moyennant des frais de location qui varient selon les périodes de l'année», explique François Dallaire, de Gestion Hôtellerie RevPar.

Outre le Boisé du Ruisseau Clair, cette entreprise spécialisée en gestion hôtelière et vente immobilière compte à son actif l'Estrimont Suites & Spa et l'Estérel Suites, Spa & Lac. «Notre formule plaît aux gens parce qu'elle rapporte aux acheteurs», dit M. Dallaire. Il précise que les trois établissements gérés par l'entreprise affichent un taux d'occupation de 65 %.

Emballés par l'expérience de ses deux copropriétés à Mont-Tremblant, Sandra Marineau et son conjoint ont investi dans le projet Estérel. Le couple a fait l'achat d'au moins huit unités, dont trois au rez-de-chaussée parce qu'elles étaient équipées d'un jacuzzi extérieur. «Des unités qui rapporteront davantage à la revente», juge Mme Marineau.

Les unités de l'hôtel Estérel, qui se sont vendues à un prix de base oscillant de 189 900 à 379 000 $, rapporteraient déjà un gain substantiel aux investisseurs, et ce, en moins d'un an, affirme M. Dallaire. «Les acheteurs qui revendent leur unité enregistrent un bénéfice de 15 %», dit-il. Et la Floride ? Le couple a acquis un condo-hôtel au Hilton Fort Lauderdale. «Là-bas, nos revenus vont fluctuer selon les réservations. Mais le produit nous plaît. Actuellement, c'est le seul établissement du genre situé au bord de la mer, à Fort Lauderdale», indique Mme Marineau.

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