La guerre des slogans

Publié le 13/03/2010 à 00:00

La guerre des slogans

Publié le 13/03/2010 à 00:00

" Je suis de Terrebonne-Humeur ", clame un immense panneau à l'entrée de Montréal, dernier-né d'une série de slogans des villes de banlieue. Ces dernières sont à la recherche de visibilité et surtout, de nouveaux contribuables, à coup de " À Mirabel, la vie est belle ", de " Mascouche, tu m'enchantes " et, dans le cas de Lévis, d'un prosaïque " On est près de Québec ".

" Dans le cas de Lévis, ça fonctionne, soutient Luc Dupont, professeur au département de communication de l'Université d'Ottawa. Pour positionner une ville, le slogan doit présenter un argument de vente. C'est un cri de guerre, et on doit savoir immédiatement à qui il s'adresse. "

Le hic, c'est que plusieurs slogans de villes, qui s'appuient sur des rimettes ou des jeux de mots, sont boiteux et ne répondent pas au premier critère du marketing : positionner son produit, le rendre unique, dit Stéphanie Kennan, présidente de Bang Marketing.

" Après " Laval, c'est bon pour le moral , il y a eu un effet d'entraînement, chaque ville voulant s'offrir une visibilité, note-t-elle. Mais dans bien des cas, il n'y a pas de stratégie. Or, il faut d'abord cerner ce qui nous rend différent. "

Terrebonne, par exemple, a d'indéniables atouts, comme son centre historique et ses bons restos, souligne Mme Kennan. Mais cela n'est pas mis de l'avant par son slogan.

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