Vite, avant qu'il ne soit trop tard

Publié le 22/09/2012 à 00:00

Vite, avant qu'il ne soit trop tard

Publié le 22/09/2012 à 00:00

Vous croyiez avoir raté le bateau en levant le nez sur les produits à garantie de retrait à vie (GRV) ? Eh bien, détrompez-vous. Car, s'il est vrai que le temps presse, il n'est pas encore trop tard pour en profiter.

Ces produits financiers offrent aux épargnants la possibilité de retirer un revenu annuel prévisible à la retraite, peu importe la durée de celle-ci, et ce, à l'abri des soubresauts des marchés.

Voilà pourquoi on ne compte plus les compagnies d'assurance qui ont suspendu ou abandonné la vente de ces produits depuis un an. D'autres ont réduit leur risque en dépouillant leurs produits de GRV de la plupart de leurs attraits pour le client dans un contexte de faibles rendements.

En janvier, Transamerica a ouvert le bal en abandonnant son produit à GRV Cinq à Vie. Ont suivi depuis les Standard Life, Desjardins Sécurité financière, Financière Sun Life, Financière Manuvie, SSQ Groupe financier et Industrielle Alliance. Toutes ont abandonné, suspendu ou modifié leur produit d'origine.

Les GRV d'origine garantissaient à l'assuré une valorisation de 5% par année (intérêt non composé) du capital investi en prévision de sa retraite. Par exemple, un épargnant de 50 ans, investissant une somme de 100000$ dans un tel produit, se voyait assuré de profiter à 65 ans d'un capital minimum de 175000$, peu importe le rendement des Bourses.

Fort d'un capital initial bonifié de 75 000$ (15 ans x 5000$), le même client, devenu retraité, se voyait garantir de profiter du versement d'un revenu annuel minimum de 8750$ jusqu'à la fin de ses jours, et de léguer à sa descendance les fonds non versés, advenant qu'il ne survive à ses épargnes. La plupart des produits de rente viagère traditionnels n'offrent pas ce genre d'avantages.

« C'était d'excellents produits, estime Gino Savard, président de Mica Services Financiers. Au point, où je n'ai pas pu dormir pendant deux jours après qu'on me l'eut présenté pour la première fois. Mais dans le contexte de très faibles rendements, les assureurs ont craint de manger leurs bas. »

Sylvain de Champlain, président du Groupe financier De Champlain, n'en pense pas moins. « Personne n'aurait cru que les taux d'intérêt baisseraient aussi bas et pendant autant d'années quand les assureurs ont mis ces produits en place il y a quelques années. »

Les bas taux d'intérêt y sont pour beaucoup. Une baisse des taux augmente les obligations financières des assureurs envers leurs clients. La volatilité des marchés boursiers le fait tout autant.

Deux résistantes

Deux compagnies arrivées sur le tard dans ce créneau résistent avec leur offre d'origine. Il s'agit d'Empire Vie, avec ses produits Catégorie Plus, et de Canada Vie, filiale de Power Corporation, par l'intermédiaire de ses produits de fonds distincts.

« Ceux qui sont inquiets pour leurs vieux jours et qui ne peuvent pas supporter le risque de perdre en Bourse devraient en profiter avant qu'il ne soit trop tard, dit M. Savard. Parce qu'on ne sait combien de temps ces deux compagnies continueront d'offrir ces produits. »

Autrement, prévient-il, les clients devront probablement se contenter de produits moins généreux en ce qui a trait aux garanties de bonification du capital pendant la période d'accumulation (4% ou 3% au lieu de 5%) ou quant au montant des versements du revenu viager.

À la une

Bourse: Wall Street termine en baisse, essoufflée après les records

Mis à jour à 18:06 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Le TSX en légère hausse, les marchés américains en baisse malgré des gains antérieurs.

À surveiller: BRP, Constellation software et Google

Que faire avec les titres de BRP, Constellation software et Google? Voici quelques recommandations d’analystes.

Le Dow Jones franchit pour la première fois les 40 000 points à Wall Street

12:40 | AFP

L’indice vedette de Wall Street était porté par Boeing, 3M et surtout par le géant de la distribution Walmart.