Un premier lingot d'or en vue pour Métanor

Publié le 21/04/2012 à 00:00

Un premier lingot d'or en vue pour Métanor

Publié le 21/04/2012 à 00:00

Ressources Métanor coulera son premier lingot d'or d'ici quelques jours. Entrevue avec Serge Roy, pdg et fondateur de cette société d'exploration minière québécoise.

Les Affaires - Vous présentez Métanor comme une société «100 % québécoise». Pourquoi ?

Serge Roy - C'est rare au Québec. Non seulement notre direction et notre CA sont constitués de Québécois, mais notre siège social se trouve à Val-d'Or, en Abitibi, ville dont je suis originaire. Mais évidemment, comme il s'agit d'une société publique, le financement vient de partout. Un peu moins de 10 % provient du Québec, alors que l'Europe et les États-Unis investissent de 20 % à 30 %. Le reste vient du Canada.

L.A. - Sur quels projets compte Métanor pour assurer sa croissance ?

S.R. - Nous détenons cinq propriétés aurifères, dont trois ont des ressources connues : Lac Bachelor, Barry et Dubuisson. Nous avons fait l'acquisition de notre premier site, Dubuisson, à Val-d'Or , en 1999. Mais même s'il a un fort potentiel, pour le moment, nous nous concentrons sur le projet de Lac Bachelor, situé à 250 kilomètres au nord de Val-d'Or.

L.A. - Pourquoi ?

S.R. - Nous avons simplement privilégié le projet qui pouvait entrer le plus rapidement dans sa phase d'exploitation. Pour l'instant, nous avons extrait 2 500 tonnes de minerai de ce site. Nous devrions couler notre premier lingot d'or à la fin d'avril ou au début du mois de mai. Lorsque nous aurons extrait 5 000 tonnes de minerai, nous pourrons évaluer le réel potentiel du site et éventuellement entrer en phase d'exploitation.

L.A. - Quel est le potentiel de Lac Bachelor ?

S.R. - Le site est plus prometteur que nous ne le pensions. Nous pourrions doubler nos prévisions initiales. Cela devrait se traduire par une augmentation de l'espérance de vie de la mine, qui dépasse déjà cinq ans.

L.A. - Le Plan Nord facilite-t-il vos projets ?

S.R. - Le principal apport du Plan Nord, c'est la visibilité qu'il donne aux projets miniers québécois. Pour le projet de Lac Bachelor, comme nous risquons d'être la première mine d'or à officiellement entrer en exploitation, cela pourrait nous aider à attirer de nouveaux investisseurs. .

L.A. - L'industrie est critiquée. Qu'en pensez-vous ?

S.R. - On ne parle jamais des risques financiers que prennent les sociétés minières et leurs investisseurs. Il s'agit d'énormes investissements qui ne rapporteront pas nécessairement. Il y a de nombreux obstacles à surmonter avant d'entrer en exploitation. Dans tout ce débat, cette facette doit être prise en considération. Ce qui n'est pas toujours fait par nos détracteurs.

«Le moulin fonctionne déjà à plus de 60 % de son potentiel. Nous croyons être en mesure d'exploiter Lac Bachelor d'ici la fin de l'année.» - Serge Roy, pdg de Ressources Métanor

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