Le ralentissement chinois est bien réel et fournit à l'encanteur canadien Ritchie Bros. Auctioneers l'occasion qu'il attendait de prendre pied dans le pays. Les fabricants chinois d'équipements lourds et leurs concessionnaires sont aux prises avec des milliers de machines usagées, repris de leurs clients au moment de leur en vendre des neufs. C'est là que Ritchie, principal encanteur industriel du monde, peut entrer en jeu. En permettant aux équipementiers d'écouler leurs stocks, Ritchie leur fournit une source de revenus. L'entreprise de Vancouver a donc demandé une licence afin de tenir des enchères locales. Et ce, d'ici 12 mois, espère Jeremy Black, vice-président, développement des affaires, de Ritchie. Si Ritchie obtient sa licence, il compte organiser une première petite enchère au deuxième semestre de 2012 à Beijing, qui vaudra de 3 à 7 millions de dollars américains.
Depuis 2004, un représentant de Ritchie, Chris Edwards, défrichait patiemment ce vaste marché. Plusieurs équipementiers chinois avaient vendu des excavateurs, bulldozers et tracteurs lors d'enchères menées par Ritchie ailleurs dans le monde, à Dubaï notamment.