St-Hubert sait bien vendre sa sauce

Publié le 13/10/2012 à 00:00, mis à jour le 31/10/2013 à 14:26

St-Hubert sait bien vendre sa sauce

Publié le 13/10/2012 à 00:00, mis à jour le 31/10/2013 à 14:26

Publicités philanthropiques, émission de télé-réalité, ritournelles amusantes qui restent longtemps en mémoire : Si St-Hubert est un géant de la restauration au Québec, c'est surtout grâce à un sens inné du marketing.

«Le marketing est inscrit dans l'ADN de St-Hubert. L'entreprise n'a jamais eu peur d'innover et elle continue de le faire», souligne Lyne Chayer, vice-présidente marketing du Groupe St-Hubert.

Qui ne connaît pas l'emblème distinctif du coq sur l'enseigne jaune et rouge, ou sa flotte de voitures composées à l'origine de «coccinelles» ? L'entreprise figure année après année au palmarès des entreprises les plus admirées des Québécois.

Une franchise sur un plateau !

La dernière initiative a pris la forme d'une émission de télé-réalité, La Franchise, qui mettait en concurrence 12 aspirants entrepreneurs désirant obtenir leur propre rôtisserie.

Pour St-Hubert, qui a reçu plus de 4 300 candidatures, l'occasion était belle de «valoriser l'entrepreneuriat au Québec, tout en donnant l'occasion au gagnant d'entrer dans la grande famille St-Hubert», dit Mme Chayer, qui a participé à la sélection des finalistes et aux délibérations. L'objectif était aussi «de faire connaître la marque auprès d'un public plus jeune», précise Mme Chayer. Mission accomplie ? «C'est difficile de quantifier, mais il y a eu beaucoup de commentaires par le biais des réseaux sociaux et le profil indique que c'était surtout des jeunes.»

Il y a sept ans, St-Hubert lançait sa célèbre campagne de publicités philanthropiques. À ce jour, une trentaine de personnalités, dont Céline Dion, Guy Laliberté et le maire de Québec, Régis Labeaume, se sont prêtées au jeu en retour d'un cachet de plus de 20 000 $ versé à l'oeuvre de leur choix. Encore là, difficile de chiffrer précisément l'impact de cette campagne. Mais, «chaque fois que nous avons des publicités à la télé, l'achalandage augmente», constate Mme Chayer.

Pour mieux mesurer l'effet de ces publicités, St-Hubert associe les personnalités à un produit. Par exemple, la météorologue Jocelyne Blouin et les soupes-repas ou l'humoriste Lise Dion et le pain-perdu.

«L'impact est immédiat, on le voit tout de suite dans les restaurants», dit Mme Chayer. Au deuxième soir de la publicité de Lise Dion, un couple, qui venait de la voir, s'est présenté dans un restaurant St-Hubert en pyjama pour venir partager ce nouveau dessert !

Cette tradition d'innovation en marketing remonte à la création de la première rôtisserie en 1951, rue St-Hubert, à Montréal. Les fondateurs, Hélène et René Léger, ont rapidement compris l'importance de la mise en marché en ayant recours aux stations de radio pour se faire connaître, puis, en faisant la promotion de leur restaurant au petit écran.

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