Retour à la terre réussi

Publié le 10/01/2009 à 00:00

Retour à la terre réussi

Publié le 10/01/2009 à 00:00

Anne Mareschal a fait des études en communication et travaillé dans des organismes communautaires. Son conjoint Harry Wubbolts, ex-officier militaire, travaillait en informatique. En 2001, ils démissionnaient et vendaient leur maison d'Aylmer pour devenir agriculteurs.

" Au départ, nous voulions seulement avoir une maison de campagne, avec quelques animaux, et des fruits et légumes, pour notre propre consommation ", dit Anne Mareschal.

Le rêve s'est rapidement transformé en projet de ferme qui permettrait alors au jeune couple et leurs trois enfants, aujourd'hui âgés de 8 à 13 ans, d'en vivre.

" Nous voulions une petite ferme pour faire de l'agriculture biologique. " La famille a déniché une terre d'une quarantaine d'hectares, à Ripon, qui n'était plus exploitée depuis plusieurs années.

Vendre directement

Mais avant d'espérer en récolter les fruits, le couple décidait de transformer sa maison centenaire en gîte à la ferme pour pouvoir profiter de revenus de départ.

Petit à petit, ils ont monté un cheptel composé aujourd'hui d'une centaine de cochons, boeufs, moutons, lapins, canards et poules pondeuses.

" On a fait le choix de vendre des produits biologiques, directement aux consommateurs ", dit Harry Wubbolts.

La Ferme Fée et Fougère vend ses produits sur place, sans autre publicité qu'une affiche sur le bord de la route. Elle est aussi partenaire d'un producteur maraîcher, également de Ripon, pour la distribution de paniers biologiques.

Projet de construire une bergerie

La Ferme est l'un des quelque 20 producteurs de la région qui participent au Marché de solidarité régionale de l'Outaouais, lancé en juillet. Une initiative dont elle pense tirer 15 % de ses revenus. " L'engouement pour les produits biologiques est tel qu'on ne suffit pas à la demande ", souligne Anne Mareschal.

Le couple prévoit d'ailleurs la construction l'été prochain d'une bergerie qui lui permettrait de doubler la taille de son troupeau de moutons, à près de 50 bêtes.

C'est en grapillant de l'argent ici et là (prêts financiers, programme de prime à l'établissement de la Financière agricole, subvention de travailleur autonome du CLD et leurs propres économies), que le couple a pu démarrer ses activités.

" On y est allé à petits pas ", dit Mme Mareschal en soulignant utiliser de " vieux équipements agricoles qu'il faut souvent rafistoler ".

Et le manque d'expérience en agriculture ? " Il y avait des fermes laitières dans la famille de Harry et nous avons suivi des cours et séminaires au Campus agroalimentaire d'Alfred ", dit l'entrepreneure, en soulignant avoir aussi souvent le nez plongé dans des livres.

Le couple a aussi profité du soutien et des conseils des agriculteurs auprès desquels ils ont acheté leurs premiers animaux.

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