Plus de postes à pourvoir que de candidats

Publié le 13/06/2009 à 00:00

Plus de postes à pourvoir que de candidats

Publié le 13/06/2009 à 00:00

Par Claudine Hébert

Il y a 15 ans, la plupart des finissants issus des programmes liés à l'environnement peinaient à travailler dans leur domaine. Les options étaient au nombre de deux : enseigner ou attendre des contrats qui arrivaient au compte-goutte.

« Aujourd'hui, le défi des étudiants qui choisissent la voie de l'environnement est de terminer leur formation avant d'être recrutés », indique Michel Montpetit, directeur du Centre universitaire de formation en environnement de l'Université de Sherbrooke.

Un récent sondage effectué auprès des finissants de la maîtrise en gestion de l'environnement offerte par cette institution a montré que près de 60 % d'entre eux ont déjà déniché un emploi dans leur domaine avant l'obtention de leur diplôme. Un autre signe qui illustre la forte demande pour ce type main-d'oeuvre : le tableau d'affichage du centre compte plus de stages que de stagiaires disponibles.

Michel Montpetit explique cet engouement par le nouveau regard que pose la société sur l'environnement et le développement durable, des domaines qui ne sont plus l'apanage des scientifiques et qui se sont ouverts à une variété de disciplines. Ainsi, huit facultés (Administration, Droit, Éducation, Génie, Lettres et sciences humaines, Médecine et sciences de la santé, Sciences, Théologie, éthique et philosophie) participent aux programmes de maîtrise et doctorat, de formation continue et de formation sur mesure présentés par l'université sherbrookoise.

Plus de programmes

Pressées par un marché de l'emploi qui évolue rapidement depuis cinq ans, les institutions d'enseignement doivent constamment s'adapter aux nouvelles réalités de l'environnement et du développement durable. « Un peu à l'image de l'effervescence suscitée par l'informatique à la fin des années 1980 », dit Dominique Dodier, directrice générale d'EnviroCompétences, comité sectoriel de la maind'oeuvre en environnement. Mme Dodier soutient que plusieurs nouveaux programmes de niveaux secondaire, collégial et universitaire devront faire leur apparition d'ici cinq ans pour répondre aux besoins du marché.

À ce propos, l'Université de Sherbrooke compte être la première institution au pays à offrir le baccalauréat en environnement en langue française d'ici deux ans. Elle a déposé sa demande auprès de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CRÉPUQ), qui doit bientôt rendre sa décision.

En attendant, les universités Concordia et McGill proposent un baccalauréat en environnement en langue anglaise. L'UQAM, l'Université du Québec à Trois-Rivières et l'Université du Québec à Rimouski offrent des mineures et des certificats dans ce domaine.

Le Collège de Rosemont est, pour sa part, la première institution collégiale à offrir un DEC en sciences humaines, profil environnement. Le programme sera ouvert dès l'automne.

dossiers@transcontinental.ca

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