Inutile de préparer votre chéquier ou votre carte de crédit en vue du premier encan silencieux Bénévotemps, qui sera présenté le 12 avril prochain au Marché Bonsecours, à Montréal. Pour la vingtaine d'oeuvres d'art mises aux enchères, les organisateurs n'accepteront que des heures de bénévolat. Une trentaine d'organismes locaux, dont la Fondation canadienne des jeunes entrepreneurs, font partie de la liste. Ouvert au grand public, ce concept, né à Toronto en 2004, a toutefois pour but de stimuler le bénévolat auprès de la communauté d'affaires. On cherche à recruter des bénévoles au profil particulier. «Les organismes communautaires recherchent régulièrement des professionnels, des avocats, des infographistes, des gestionnaires de projet, souligne Josée Dufresne, consultante en engagement communautaire des entreprises et coprésidente de l'événement. Voilà une belle occasion de développer des aptitudes de leadership et de communication organisationnelle.» Jusqu'à ce jour, une douzaine de villes canadiennes se sont jointes au mouvement. La mise maximale est de 100 heures. «Au-delà de cette durée, concède Mme Dufresne, les bénévoles dans les autres villes peinaient à remplir leur mandat.»
Payer... en heures de bénévolat
Publié le 03/03/2012 à 00:00
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