Vous les croyez disparues ? Reléguées aux oubliettes de l'histoire, comme le gramophone ou la cigarette au resto ? Eh bien non : les cartes de Noël en chair et en os, ou plutôt papier et timbre, existent toujours à l'ère d'Internet. "La saison des cartes de Noël est encore jeune, mais nous ne prévoyons pas de baisse des ventes cette année", indique Clancy Delbarre, directeur général de la Greeting Card Association, à Toronto.
Un coup de sonde mené auprès des gérantes de cinq boutiques Hallmark, spécialisées dans la vente de cartes de souhaits, arrive à la même conclusion. Aux boutiques de Longueuil, de Laval et de Rosemère, les gérantes sont catégoriques : aucune baisse des ventes à signaler par rapport à l'an dernier. À Repentigny, on signale un léger recul. Seule la gérante de la boutique de Boucherville dit avoir enregistré une baisse de 20 % par rapport à 2007.
"Les cartes de Noël ne représentent qu'une petite partie des achats de Noël. Les gens vont peut-être réduire leur budget, mais ils ont encore les moyens de transmettre leurs voeux", dit M. Delbarre.