Attention : il ne faut pas fuir les obligations, malgré le déclin de leur rendement. Tout bon portefeuille diversifié doit contenir des obligations.
En 1994, l'une des pires années pour les obligations, la valeur marchande des obligations canadiennes a chuté de 11 %. Toutefois, les obligations ont récupéré ces pertes en 13 mois en moyenne, souligne Dan Hallett, de HighView Financial Group.
De plus, un investisseur qui détient des obligations individuelles recevra tous ses intérêts courants et son capital à leur échéance. Et dans un fonds d'obligations, les titres qui arrivent à échéance chaque année seront remplacés par de nouvelles obligations versant un coupon d'intérêt plus élevé, ce qui ajustera progressivement le rendement du fonds en fonction de la hausse des taux.
Dans l'hypothèse d'une hausse annuelle de 1 % des taux pendant quatre ans, l'indice obligataire universel DEX perdrait 7 % au terme des quatre années, soit 1,75 % par année.
Par contre, un portefeuille d'obligations de sociétés aurait gagné 2 % pendant la même période, dit Michael Schaab, gestionnaire chez Leith Wheeler Investment Counsel.
«Des taux plus élevés ne sont pas favorables aux obligations, mais leur effet n'est probablement pas aussi désastreux que certains le craignent. Les obligations ont également un rôle à jouer dans un portefeuille, car c'est la seule catégorie d'actifs qui évolue en sens contraire des actions. Elles peuvent donc préserver la valeur du portefeuille lorsque les actions flanchent», explique M. Wheeler.
