Les universités s'intéressent à la philanthropie

Publié le 14/04/2012 à 00:00

Les universités s'intéressent à la philanthropie

Publié le 14/04/2012 à 00:00

Le monde de la philanthropie se professionnalise. Et les institutions universitaires s'intéressent à ce marché. L'Université Laval vient ainsi de créer la première chaire de recherche au Canada consacrée au domaine philanthropique. Lancée en novembre dernier en collaboration avec l'Institut Mallet de Québec, la Chaire de recherche Marcelle-Mallet, fondatrice des Soeurs de la Charité de Québec, vise à mieux comprendre les raisons qui amènent des personnes à s'engager bénévolement.

«Pourquoi les gens donnent-ils ? Qu'est-ce qui peut expliquer leur comportement ? Qu'est-ce qui fait qu'un bénévole préfère une cause à une autre ? Des questions qui méritent réflexion et recherche», dit Manon Théberge, directrice générale et chef de la promotion philanthropique de l'Institut Mallet.

Vers un programme particulier

À terme, l'Institut pourrait proposer des cours, ou même un programme universitaire, centrés sur la philanthropie.

«Pour l'instant, la Chaire se consacre aux étudiants dont les recherches ont trait à la philanthropie», signale Yves Comeau, titulaire de la chaire de recherche, qui bénéficiera d'un budget de 1 million de dollars au cours des cinq prochaines années. L'Institut planifie notamment d'organiser le 1er Sommet québécois sur la culture philanthropique, qui se tiendra en 2013 à Québec. «Nous voulons en faire un événement de partage de connaissances en invitant des conférenciers américains et européens issus de milieux où la culture philanthropique est plus développée», précise Mme Théberge.

Un certificat à l'UdeM

Pour sa part, l'Université de Montréal offre depuis 2009 un certificat en gestion philanthropique. «Plus du tiers des personnes qui s'inscrivent sont issues du milieu professionnel», fait remarquer Caroline Bergeron, responsable du programme.

«La plupart du temps, il s'agit de personnes d'expérience qui souhaitent réorienter leur carrière vers le milieu de la philanthropie», ajoute-t-elle.

Un MBA à l'UQAM

De son côté, l'École des sciences de la gestion de l'UQAM propose depuis 2001 un MBA pour les cadres spécialisés en entreprise collective. «Plus de 50 % des inscrits occupent déjà un poste de gestionnaire au sein d'un organisme philanthropique», explique Marie Bouchard, directrice des programmes spécialisés en gestion des entreprises sociales et collectives de l'ESG UQAM.

Ce programme recrute de nouvelles cohortes tous les deux ans. La prochaine inscription prendra fin en mai. Afin de répondre à la demande, l'ESG UQAM lancera cet automne un programme court de 2e cycle en gestion des entreprises sociales et collectives.

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