Les producteurs d'or du Québec sont populaires

Publié le 12/11/2011 à 00:00

Les producteurs d'or du Québec sont populaires

Publié le 12/11/2011 à 00:00

Par F.R.

Plusieurs producteurs d'or du Québec comme Corporation minière Osisko (Tor., OSK), IAMGOLD (Tor., IMG), Semafo (Tor., SMF), Mines Aurizon (Tor., ARZ) et Agnico-Eagle (Tor., AEM) occupent des parts importantes des fonds aurifères de premier ordre.

Ainsi, Osisko occupait la quatrième position en importance (108 M$ US au 30 septembre) de The Tocqueville Gold Fund et la première position du Sentry Precious Metals Growth (79 M$ au 30 juin).

Osisko a entrepris au printemps la phase critique du rodage de son exploitation à ciel ouvert de Malartic, son unique mine et la plus grosse du genre au Canada. Le titre d'Osisko a perdu 25 % de sa valeur depuis le début de septembre, plus que les 13 % de Barrick Gold, une valeur sûre (blue chip) du secteur.

Au troisième trimestre, la production d'or a atteint 73 800 onces, moins que les 85 000 à 90 000 attendus par les analystes. La teneur en or de 0,85 gramme la tonne et le taux de récupération de 87 % ont dépassé les prévisions, mais la cadence de production, à 36 750 tonnes par jour, n'a pas atteint les objectifs. Osisko devra ajouter un concasseur secondaire pour atteindre son objectif de cadence optimale de 55 000 à 60 000 tonnes par jour.

Entre-temps, les analystes s'attendent à une révision à la baisse des prévisions de production. Ron Stewart, un partisan de longue date d'Osisko, maintient sa recommandation d'achat et son prix cible de 12 mois de 18,50 $. «Sa valeur fondamentale demeure intacte. Les investisseurs qui prendront du recul pour regarder le portrait global d'Osisko pourraient être bien récompensés avec le temps», dit-il.

Michael Current, de RBC Marchés des Capitaux, a ramené sa cible de 23 à 21 $, mais conserve sa perspective de placement intacte. «Osisko pourrait être réévaluée à la hausse dans les prochains mois en fonction des succès de la période de rodage», a fait valoir M. Current.

Semafo, dont le siège social est à Saint-Laurent, a vu son titre grimper jusqu'à 14 $ à la fin de 2010, pour ensuite perdre 50 % de sa valeur. L'instabilité de l'Afrique de l'Ouest pèse sur le titre. La société a dû suspendre récemment l'exploitation de la mine Kiniero à cause des troubles sociaux. Toutefois, la plus grande partie de la production d'environ 240 000 onces d'or en 2011 de Semafo viendra de la mine Mana, au Burkina Faso, un pays relativement stable, mais qui a connu quelques remous.

L'analyste Barry Cooper, de Marchés mondiaux CIBC, est extrêmement optimiste quant au potentiel d'expansion de la mine Mana, jusqu'à 300 000 onces d'or par année, d'où sa cible de 15 $ pour le titre.

L'analyste Andrew Mikitchook, de GMP Securities, a une cible de 12,50 $ pour le titre, notamment en raison de l'expansion de la mine Mana.

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