Les potagers urbains poussent aussi au Québec

Publié le 17/08/2013 à 00:00, mis à jour le 22/10/2013 à 15:38

Les potagers urbains poussent aussi au Québec

Publié le 17/08/2013 à 00:00, mis à jour le 22/10/2013 à 15:38

Depuis le début de l'été, les touristes et les résidants de Québec regardent l'hôtel du Parlement du Québec d'un oeil différent lorsqu'ils passent devant. Ses parterres ont été transformés en potagers où poussent topinambours, haricots, carottes et gourganes, de même que des plantes médicinales et un miniverger composé de cerisiers, de pommiers et de poiriers, dont profitent le restaurant Le Parlementaire et des organismes communautaires.

«Cela aurait été impensable il y a cinq ans; c'était trop avant-gardiste», souligne Marie Eisenmann, cofondatrice de l'entreprise Urbainculteurs, qui a conçu ce projet comptant 130 variétés de végétaux sur 2 000 pi2.

Quand Mme Eisenmann contemple sa ville, elle voit d'ailleurs des hectares... à cultiver. Voilà pourquoi elle s'emploie depuis près de cinq ans à rendre le paysage urbain plus rural. En utilisant aussi les toits d'hôtels, de bâtiments commerciaux et d'autres immeubles, et en aménageant des bacs de culture devant des restaurants.

«Il y a un engouement grandissant tant chez les citoyens que dans les entreprises pour les toits-jardins et les potagers en ville», dit Marie Eisenmann, dont l'entreprise fait la promotion de l'agriculture urbaine en aménageant ce type de potagers. Un de ses premiers projets d'envergure a été de transformer en jardin le toit du plus grand centre d'hébergement pour démunis à Québec, permettant ainsi aux cuisiniers de la Maison de Lauberivière d'avoir directement accès à des aliments frais et diversifiés.

En 2012, le nouveau chef de l'Auberge Saint-Antoine dans le Vieux-Port de Québec décidait de transformer le toit et la terrasse de ce Relais & Châteaux en potager pour y cultiver des fleurs comestibles, des épices, des fines herbes et des petits fruits. «C'est génial. Ça nous permet de récolter des produits frais tous les jours», dit Julien Dumas. Il ajoute que les clients peuvent aussi y cueillir des petites tomates, des framboises et des bleuets.

Quand Cossette a déménagé en 2012 dans de nouveaux bureaux situés également dans le Vieux-Port de Québec, l'agence de communication en a profité pour aménager un potager sur le toit au profit de ses employés, qui peuvent y cueillir légumes et fines herbes.

Autre preuve de cet intérêt croissant : à ses débuts, les Urbainculteurs devaient faire du démarchage auprès des entreprises et des institutions, alors que maintenant, on frappe à sa porte pour solliciter ses services, souligne Mme Eisenmann.

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