Le secret de Monster pour réussir le match parfait

Publié le 10/11/2012 à 00:00

Le secret de Monster pour réussir le match parfait

Publié le 10/11/2012 à 00:00

Depuis quelques mois, Monster a un nouvel outil : le Job Posting Optimizer, qui rend possible la combinaison d'informations internes sur les clients à des données externes qui ont une influence sur l'emploi, comme le taux de chômage, le coût d'emploi ou le PIB d'un secteur. Il permet de mieux déterminer des clients potentiels et les produits supplémentaires qui pourraient leur convenir.

Pour Monster, spécialisée dans le recrutement par Internet, bien connaître ses clients est essentiel afin d'assurer des jumelages réussis entre employeurs et chercheurs d'emplois. Son secret pour réaliser le match parfait ? Son modèle d'analyse prédictive des données, testé à Montréal, siège mondial des dispositifs de veille stratégique de Monster depuis 2005.

Trouver le patron ou le candidat idéal

«Grâce aux données que nous compilons sur l'employeur et le chercheur d'emploi, nous pouvons dire quel serait le patron idéal pour un candidat en fonction de certains paramètres comme la localisation ou le type d'industrie. De la même façon, nous pouvons dire à un candidat quel serait le meilleur cheminement à suivre afin d'accéder au poste qu'il convoite», résume Jean-Paul Isson, vice-président, Global BI & Predictive Analytics de Monster Worldwide.

Monster utilise cette valeur ajoutée pour commercialiser de nouveaux services. «On peut dire par exemple à un employeur quels sont les termes que son public cible utilise le plus lorsqu'il cherche une offre d'emploi. On peut aussi connaître le taux de réponse d'une offre en la comparant à des offres similaires en fonction de leur localisation, de la taille de la société ou du type de poste affiché. Nos clients peuvent ainsi savoir où ils se situent par rapport à la concurrence et ce qu'ils peuvent faire pour s'améliorer», signale Jean-Paul Isson.

Productivité en hausse de 40 %

Les outils d'analyse prédictive ont contribué à augmenter la rétention de la clientèle de 15 % et la productivité de l'entreprise, de 40 %, selon Jean-Paul Isson. «Bien connaître nos clients nous permet d'agir sur le niveau de satisfaction et donc de rétention», constate-t-il.

Ils ont aussi permis à la société mère, établie à New York, de peser le pour et le contre avant de se lancer au Brésil ! «En recoupant plusieurs indicateurs externes, nous avons pu étudier quelle était la demande du marché, quelles étaient les solutions à proposer et combien de ressources seraient nécessaires pour nous implanter là-bas... Autant de choses impossibles à deviner sans un tel système !»

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