Le paradoxe des centres commerciaux

Publié le 17/12/2011 à 00:00

Le paradoxe des centres commerciaux

Publié le 17/12/2011 à 00:00

Par M.-E.F.

Pendant que les détaillants triment dur pour faire des profits, les centres commerciaux, eux, ont le beau jeu. Les loyers qu'ils exigent restent élevés, car les locaux vacants sont rares.

«Il y a encore de la demande, notamment de détaillants étrangers, alors ils ne font pas de concessions sur les prix, explique Marie-Claude Frigon, associée et spécialiste du commerce de détail chez RSM Richter Chamberland. Ils augmentent même les loyers lors des renouvellements, car les locaux sont convoités. Ce qui est nouveau, c'est que certains détaillants ne se font même pas proposer de renouveler leur bail quand il se termine. Les centres commerciaux, s'ils peuvent louer à un détaillant plus performant, ils vont le faire. C'est parfois une question d'image, mais ils gagnent ainsi sur deux autres plans : une partie du loyer est en fonction des ventes et ces détaillants amènent davantage d'achalandage.»

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