L'ABC du voyage de motivation réussi

Publié le 20/10/2012 à 00:00

L'ABC du voyage de motivation réussi

Publié le 20/10/2012 à 00:00

Peu importe le choix de la destination, la réussite d'un voyage de motivation repose sur l'expérience vécue par le participant. Et cela nécessite l'observation de quelques règles.

Compte tenu de la durée moyenne des voyages de motivation (quatre nuits, cinq jours), les entreprises favorisent les destinations faciles d'accès. Au Québec, les Caraïbes, la Floride, l'Ouest canadien et américain figurent parmi les destinations ciblées en raison de leurs nombreux vols directs à partir de Montréal.

«L'Europe, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique du Sud conviennent davantage à des voyages d'au moins sept jours», souligne Charles Sylvestre, vice-président de Vision 2000.

Le Québec a aussi son charme. De l'avis de nombreux planificateurs, Tremblant figure en tête de liste avec ses multiples hôtels, ses restaurants et ses activités en montagne. Le complexe L'Estérel, qui vient d'être complètement rénové au coût de 50 millions de dollars, lui livre toutefois une chaude concurrence.

Privilégier la nouveauté

Évidemment, la destination doit faire rêver. L'établissement sélectionné doit proposer de larges chambres et suites avec vues exceptionnelles, de multiples activités (yacht, parcours de golf paradisiaque, visite de volcan, safari, etc.) et une nourriture sans reproche.

À ce propos, petit conseil d'ami. Pour éviter toute jalousie, les entreprises doivent sélectionner un établissement où tous les participants séjournent dans une chambre de même superficie, bénéficiant de la même vue.

Autre exigence : les clients veulent une destination qui n'est pas encore connue de tous. «Il faut trouver un nouvel hôtel, tout beau tout neuf», dit Lucie Champagne, de Champagne Événements. Elle craque ces jours-ci pour le nouveau Trump Tower au Panama, un extravagant complexe hôtelier et résidentiel de 70 étages, le plus vaste immeuble d'Amérique latine.

Cette quête de nouveauté comporte son lot d'inconvénients. «Le personnel de ces nouveaux établissements, souvent encore en formation, n'est pas toujours à la hauteur. L'agence doit donc veiller à ce que les participants n'en soient pas pénalisés», ajoute Mme Champagne.

Inviter les conjoints

Et les croisières ? «C'est rarement la première option que je suggère à mes clients», indique d'emblée Charles Sylvestre. Selon lui, cette formule requiert beaucoup trop de logistique. En plus de nécessiter une nuit d'hébergement supplémentaire au départ, et parfois une autre à l'arrivée, il faut planifier les arrêts dans les ports d'escale. «Les clients ont tendance à oublier que les débarquements et embarquements se traduisent par plus d'une heure d'attente», indique-t-il.

Enfin, le conjoint ou la conjointe de l'employé doit être invité. «En plus de remercier l'employé qui a atteint les objectifs, l'entreprise démontre aussi sa reconnaissance envers le partenaire. Par sa patience et sa compréhension, le partenaire a lui aussi contribué au succès des ventes», explique Nicolas Richard, de l'agence Othentika. La présence des conjoints lors de ces voyages comporte également un autre avantage. Les participants parlent d'autres choses que du travail...

Le voyage de motivation en groupe demeure la formule la plus populaire, mais on voit naître une tendance pour le chèque-cadeau, admet Charles Sylvestre de Vision 2000. Plutôt que d'avoir à organiser le voyage, plusieurs entreprises optent pour le chèque-cadeau qui permet à l'employé de choisir lui-même sa destination.

2 500 à 5 000

Coût moyen, en dollars, que les entreprises investissent par personne pour un séjour de quatre nuits. | Source : Les Affaires

FÊTE DE NOËL DANS LA GROSSE POMME

«Depuis cinq ans, nous organisons chaque année un voyage d'un week-end de deux nuits et trois jours à New York, pour célébrer le temps des fêtes. Toute l'équipe, soit les 52 employés, fait partie du voyage. Au début, l'agence privilégiait les Laurentides, mais depuis deux ans, on prend la direction de la Grosse Pomme. Cette destination est beaucoup plus dynamique et se traduit par un effet de rétention monstre auprès de nos employés, majoritairement âgés de 22 à 30 ans. Le voyage se prépare six mois à l'avance. L'agence en profite pour présenter des conférences et des ateliers. Une fois à Manhattan, différentes activités sont prévues : théâtre, rencontres d'artistes, etc.»

- Clauderic Saint-Amand, de Bob l'agence

À la une

Le Québec pâtira-t-il de la guerre commerciale verte avec la Chine?

17/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Les producteurs d’acier craignent que la Chine inonde le marché canadien, étant bloquée aux États-Unis.

Bourse: Wall Street finit en ordre dispersé, le Dow Jones clôture au-dessus des 40 000 points

Mis à jour le 17/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé.

À surveiller: AtkinsRéalis, Boralex et Lightspeed

17/05/2024 | Charles Poulin

Que faire avec les titres AtkinsRéalis, Boralex et Lightspeed? Voici des recommandations d’analystes.