I need to learn English, et ça presse !

Publié le 21/05/2011 à 00:00

I need to learn English, et ça presse !

Publié le 21/05/2011 à 00:00

Par Claudine Hébert

Si, du jour au lendemain, vos compétences en anglais devenaient un enjeu majeur pour votre entreprise ou votre carrière, seriez-vous prêt à faire face à la musique ?

" Chaque semaine, un dirigeant d'entreprise nous appelle, un peu paniqué, pour qu'on l'aide le plus rapidement possible à tenir une conversation en anglais de façon fluide et compréhensible ", souligne Paule Grenier, fondatrice de l'école de langues ELAM. Créée en 1994, cette entreprise se spécialise principalement dans l'enseignement de l'anglais pour les affaires.

S'installer quelque temps dans un milieu anglophone pour une immersion totale est encore la méthode d'apprentissage de l'anglais la plus efficace, et cela vaut pour toutes les langues. Mais ce n'est pas toujours faisable. Rares sont les dirigeants en effet qui peuvent se permettre de quitter sur-le-champ leur entreprise pour un séjour d'apprentissage intensif. Les écoles de langues ont donc mis au point des formules plus flexibles.

Cours à l'heure du lunch...

La solution la plus pratique ? " Les cours d'anglais en entreprise ", soutient Clémentine Dejonghe, de l'école de langues MLS, présente dans plus de 250 entreprises du pays. Malgré une banque de près de 200 pigistes, Mme Dejonghe dit éprouver de plus en plus de difficultés à trouver des professeurs libres pour les cours à l'heure du lunch. Un moment de la journée très demandé.

À Saint-Elzéar, en Beauce, Texel reçoit régulièrement un professeur qui vient aider une quinzaine d'employés clés devant perfectionner leur anglais. Ces visites, en groupe de deux ou trois personnes à la fois, ont lieu deux fois par semaine à raison de 60 à 90 minutes par séance. " Ces cours sont offerts sur les heures de travail et complétés par des travaux à la maison et des examens ", précise Caroline Marcoux, coordonnatrice du marketing pour Texel. Un investissement qui se révèle très bénéfique pour l'entreprise beauceronne dont 40 % des revenus sont réalisés aux États-Unis.

... ou sur Internet

Parmi les autres formules accommodantes offertes par les écoles de langues, les sessions de conversations téléphoniques tendent à devenir populaires. Des cours de 30 à 60 minutes que beaucoup de gestionnaires préfèrent recevoir en début de journée.

Grâce à Internet, les cours par webinaires constituent aussi une solution très intéressante pour se perfectionner dans la langue de l'Oncle Sam. À l'école de langues ELAM, plus de 10 % de la clientèle emploie cette méthode d'apprentissage mise au point par l'établissement il y a deux ans. " Il suffit d'être équipé de Skype et d'une webcam pour que votre professeur puisse vous suivre partout sur la planète ", souligne Paule Grenier. Un concept sur mesure, précise-t-elle, destiné principalement aux gens d'affaires pressés d'apprendre l'anglais.

Apprendre par téléphone

Il n'y a pas seulement l'anglais qui est en demandée, le mandarin est aussi populaire. Guy Michaud, président de Genacol, à Blainville, adore la formule de l'apprentissage d'une langue par téléphone. Des conversations téléphoniques matinales qu'il a deux fois semaine avec son professeur, dès huit heures du matin... en mandarin.

" Plus besoin de me déplacer pour aller suivre un cours dans une classe. Depuis l'automne dernier, je perfectionne mes compétences dans cette langue à partir de mon bureau ", mentionne M. Michaud, emballé par cette solution très pratique pour son horaire chargé. Aussi un excellent exercice pour le cerveau qui le tient éveillé pour la journée, ajoute-t-il.

Cet intérêt pour le mandarin lui est venu à la suite d'une mission commerciale en Chine, en 2006. Dès lors, le pdg a décidé d'exporter son produit, une formule de collagène qui aide à soulager les problèmes articulaires, vers ce pays.

L'homme d'affaires était si convaincu de l'énorme potentiel d'exportation vers la Chine qu'il a fondé Sinologik, une entreprise qui offre des services d'accompagnement pour aider les PME canadiennes à développer des partenariats avec les sociétés chinoises. L'établissement, qui compte une adresse à Montréal, a aussi pignon sur rue à Tianjin. Ce qui amène M. Michaud à voyager de trois à quatre fois par année en Chine.

" Jusqu'à maintenant, ces leçons me permettent de pouvoir commander dans les restaurants, de héler un taxi, de tenir une conversation simple avec mes relations d'affaires, qui apprécient beaucoup mes efforts pour discuter dans leur langue ", indique-t-il. Ces efforts portent fruit. Genacol vient de conclure sa toute première entente en Chine. Une commande de 25 000 flacons.

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