Guillermo Pielli est un passionné de l'enseignement. "Je suis tombé dans la marmite en 1995 et depuis, je suis prof 24 heures sur 24", lance avec humour ce professeur de chimie de niveaux secondaire et collégial. C'est avec la passion qu'on peut atteindre les jeunes, dit-il. "Quand j'étudiais, rien ne me dérangeait plus qu'un professeur qui ne pouvait nous transmettre sa passion", laisse savoir cet enseignant à la Villa Sainte-Marcelline et au Collège international des Marcellines, deux institutions privées.
Ouvrir les horizons
M. Pielli se définit davantage comme un éducateur que comme un enseignant et reconnaît que "la chimie est une excuse pour aider les jeunes".
"Éduquer les jeunes, c'est leur ouvrir des portes pour comprendre la vie. C'est leur donner des bases pour qu'ils se fassent leur propre vision du monde. Cela dépasse largement la chimie", note-t-il.
Guillermo Pielli veut susciter chez ses élèves une plus grande ouverture d'esprit, de la rigueur et de l'objectivité, des qualités qui demeureront les leurs pendant toute la vie.
"Je fais tout ce qui m'est possible afin que les jeunes ne se laissent pas entraîner par des discours tout faits à l'avance. Au contraire, ils doivent trouver en eux le courage d'élaborer leur propre façon de faire le monde, ajoute-t-il. Quand je réussis à faire passer ces messages aux élèves, je suis heureux."
L'aspect technologique
Le plus grand défi auquel il est confronté consiste à se tenir constamment à jour par rapport aux jeunes, en particulier sur le plan technologique.
"Les jeunes assis devant moi ont accès à des outils technologiques puissants. Nous nous devons de les amener à bien comprendre l'ampleur de cela comme moteur de changement. Il ne faut pas perdre de vue que la technologie possède la capacité d'influencer un grand nombre d'individus", soutient-il.
M. Pielli se sent privilégié de travailler dans le domaine de l'éducation. "Comme enseignants, nous nous devons de prendre conscience de l'importance de notre rôle dans la vie des jeunes", conclut-il.
