Vous avez perdu votre emploi et et on vous assure que ce n'est pas personnel ? " Faux. C'est souvent personnel ", rétorque Stephen Viscusi, un auteur américain spécialiste du monde du travail. La chose est un coup dur à l'ego. Mais une fois que vous l'aurez digérée, réagissez !
La première chose à faire est d'entreprendre un bilan de carrière, avec ou sans tests psychométriques. " Prenez du recul et faites un examen approfondi de ce que vous aimez dans votre travail et de ce dans quoi vous excellez ", dit Louis Brossard, responsable de la transition de carrière chez Knightsbridge. Il s'agit de tabler là-dessus.
Surtout, " ne vous demandez pas de quoi vous êtes capable, mais plutôt de quoi vous avez envie ", ajoute-t-il. Êtes-vous un vendeur dynamique ou un expert du service à la clientèle ? un créatif ou un gestionnaire ? orienté sur les processus, le résultat ou les détails ?
Semer pour récolter le succès
Deuxième étape : sortez dans le marché, et laissez votre mauvaise humeur au vestiaire. C'est parmi les choses les plus difficiles à faire pour plusieurs, relate M. Brossard. " Bien des gens me disent qu'ils détestent avoir l'air de quêter. Mais je leur réponds que réseauter, c'est faire des affaires. " Si vous attendez les ouvertures de poste pour vous positionner, c'est trop tard.
" En réseautant, ne vous attendez pas à décrocher un emploi. Vous avez seulement semé une graine ", prévient M. Brossard. Mais lorsque cette graine germera, vous serez prêt.
En entrevue d'embauche devant un employeur, ne dites pas ce que vous savez faire, mais ce que vous pouvez faire pour lui et comment vous le ferez. D'où l'importance de bien connaître l'entreprise ciblée (ses besoins, ses enjeux) et aussi de bien cerner vos habiletés génériques, celles que vous pouvez transférer ailleurs.
L'attitude joue pour beaucoup. Tout employeur veut embaucher quelqu'un qui se considère comme chanceux dans la vie, pas quelqu'un qui se voit comme une victime.