Transparence, divulgation et honnêteté

Publié le 06/12/2011 à 09:03, mis à jour le 06/12/2011 à 09:03

Transparence, divulgation et honnêteté

Publié le 06/12/2011 à 09:03, mis à jour le 06/12/2011 à 09:03

 

Lors de la grand messe annuelle qui réunit les journalistes de partout au Québec - le Congrès de la FPJQ http://bit.ly/tdlnY7 - un atelier a retenu mon attention : À quoi servent les politiques de communication gouvernementales? Lors de cet atelier on a publié un document intitulé Les politiques de communications
gouvernementales au Québec - Dans l'intérêt du public ou du gouvernement? qui soulève des questions pertinentes, mais que je vois d'une façon bien différentes des auteurs de l'étude.
En gros, on reproche aux communicateurs du gouvernement de ne pas favoriser l'échange d'informations entre les journalistes et les organismes publics, de vouloir contrôler le message, d'être lourds, lents et bureaucratiques, bref de ne pas être "transparent". Voilà, le grand mot est lancé.
Or, la transparence, si je ne me trompe pas, c'est de "voir au-travers". Aucune organisation, aucun individu ne peut être totalement et librement exposé publiquement, sous peine d'être entièrement paralysé. Imaginez si tout ce qui se discute en privé, toutes les hypothèses que l'on pose, toutes les stratégies que l'on imagine étaient accessibles par n'importe qui ! Imaginez également ce qui arriverait si tous ceux qui travaillent dans une organisation pouvaient librement exprimer publiquement ce qu'ils pensent de cette organisation, de leur patron, de leurs collègues, de leurs subordonnés. Il est sain et normal que ce soient seulement ceux qui sont dûment mandatés pour représenter une organisation qui s'expriment en leur nom.
Si on comprends le désir légitime que nous avons tous d'en savoir plus (et à ce titre les journalistes sont ceux que nous mandatons d'une certaine façon pour satisfaire cette soif), il faut également comprendre la nécessité pour les organismes de choisir qui va parler en leur nom et qui les représente.
On peut attendre de leur part, non pas de la transparence totale, mais la divulgation (révélation publique) de tous les faits pertinents et le respect de deux qualités essentielles : la bonne vieille honnêteté et la célérité dans la diffusion de l'information.

Lors de la grand messe annuelle qui réunit les journalistes de partout au Québec - le Congrès de la FPJQ - un atelier a retenu mon attention : À quoi servent les politiques de communication gouvernementales? Lors de cet atelier on a publié un document intitulé "Les politiques de communications gouvernementales au Québec - Dans l'intérêt du public ou du gouvernement ?" qui soulève des questions pertinentes, mais que je vois d'une façon bien différentes des auteurs de l'étude.

En gros, on reproche aux communicateurs du gouvernement de ne pas favoriser l'échange d'informations entre les journalistes et les organismes publics, de vouloir contrôler le message, d'être lourds, lents et bureaucratiques, bref de ne pas être "transparent". Voilà, le grand mot est lancé.

Or, la transparence, si je ne me trompe pas, c'est de "voir au-travers". Aucune organisation, aucun individu ne peut être totalement et librement exposé publiquement, sous peine d'être entièrement paralysé. Imaginez si tout ce qui se discute en privé, toutes les hypothèses que l'on pose, toutes les stratégies que l'on imagine étaient accessibles par n'importe qui ! Imaginez également ce qui arriverait si tous ceux qui travaillent dans une organisation pouvaient librement exprimer publiquement ce qu'ils pensent de cette organisation, de leur patron, de leurs collègues, de leurs subordonnés. Il est sain et normal que ce soient seulement ceux qui sont dûment mandatés pour représenter une organisation qui s'expriment en leur nom.

Si on comprends le désir légitime que nous avons tous d'en savoir plus (et à ce titre les journalistes sont ceux que nous mandatons d'une certaine façon pour satisfaire cette soif), il faut également comprendre la nécessité pour les organismes de choisir qui va parler en leur nom et qui les représente.

On peut attendre de leur part, non pas de la transparence totale, mais la divulgation (révélation publique) de tous les faits pertinents et le respect de deux qualités essentielles : la bonne vieille honnêteté et la célérité dans la diffusion de l'information.

 

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