Est-ce à cause de ce que nos voisins anglophones appellent " La joie de vivre " ? Toujours est-il que, devant l'adversité, l'investisseur québécois est plus serein que l'investisseur canadien-anglais. C'est ce que révèle un sondage mené par la firme TNS Canadian Facts pour le compte de TD Waterhouse. Selon les résultats de l'enquête, les Québécois sont moins susceptibles que leurs compatriotes des autres provinces de souffrir d'insomnie à cause de leurs finances vacillantes (31 % par rapport à 47 %). La perception des Québécois à l'égard des déboires de leur portefeuille est aussi moins dramatique, 89 % d'entre eux affirmant qu'ils n'ont pas de problèmes financiers, par rapport à 83 % dans le reste du Canada. On constate aussi que les Québécois sont plus enclins à modifier leurs habitudes de consommation que les anglophones.
Le sondage révèle aussi que les femmes font plus d'insomnie que les hommes en raison des finances. Autre élément intéressant, un investisseur sur deux (49 %) a changé sa façon de dépenser. Dans ces changements : le report des achats importants, comme une maison, une voiture ou des meubles. 38 % des Canadiens disent avoir réduit toutes les dépenses non essentielles.
