Vivendi pourrait renoncer à vendre Activision Blizzard

Publié le 02/08/2012 à 15:02

Vivendi pourrait renoncer à vendre Activision Blizzard

Publié le 02/08/2012 à 15:02

Par AFP

Le groupe français Vivendi, en pleine remise en cause stratégique, est désormais moins enclin à vendre dans l'immédiat sa filiale Activision Blizzard, numéro un des jeux vidéos, faute d'offres intéressantes, indique jeudi le Financial Times sur son site internet.

Selon plusieurs personnes proches du dossier, citées par le quotidien britannique, les banques mandatées par Vivendi pour vendre Activision Blizzard ont approché plusieurs acheteurs, mais les propositions financières n'étaient pas assez élevées.

Parmi les prétendants, figuraient le géant de l'informatique Microsoft, des fonds de capital investissement et le directeur exécutif d'Activision Bobby Kotick, selon le quotidien, qui affirme que le groupe fera le point sur les actifs à vendre à l'automne.

L'acquéreur potentiel doit mettre sur la table 8 milliards de dollars pour mettre la main sur la participation de Vivendi dans Activision Blizzard, filiale qui est valorisée au total à 13 milliards de dollars.

Le 17 juillet, le Wall Street Journal indiquait de son côté que Vivendi n'excluait pas que sa filiale reprenne elle-même cette participation de 61%.

Pressé par les marchés de revoir en profondeur sa stratégie et son périmètre d'activités, Vivendi a déjà annoncé fin juin le départ de son patron Jean-Bernard Lévy, aux commandes depuis 2002, remplacé par Jean-François Dubos, ex-secrétaire général du groupe.

Aujourd'hui, Vivendi vaut moins en Bourse que la somme de ses très prometteuses composantes: les opérateurs téléphoniques SFR (France), Maroc Telecom et GVT (Brésil), l'éditeur musical Universal Music, la chaîne à péage Canal+ et Activision Blizzard.

Plusieurs scénarios seraient à l'étude dans l'espoir d'un nouveau souffle: une scission ou la vente d'actifs pour un recentrage sur les télécoms ou les contenus.

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