Uber : une entreprise en forte croissance

Publié le 21/11/2014 à 16:59

Uber : une entreprise en forte croissance

Publié le 21/11/2014 à 16:59

Par Denis Lalonde

Uber rivalise directement avec l'industrie du taxi traditionnelle. (Photo: Bloomberg)

Uber, dont l’application de covoiturage permet à n’importe quel automobiliste de s’improviser chauffeur de taxi, est une entreprise en forte croissance, selon un document interne obtenu par Business Insider.

Le document de 60 pages, produit au début de 2014 contient les chiffres compilés par l’entreprise durant le mois de décembre 2013, incluant les revenus et le nombre d’utilisateurs par ville.

Ainsi, Uber a récolté un montant de 17,7 millions de dollars américains (M$) dans la seule ville de San Francisco en décembre. En présumant que les revenus mensuels demeurent les mêmes pendant un an, cette région générerait des revenus de 212 millions de dollars annuellement.

Comme Uber est aujourd’hui accessible dans plus de 230 villes, le potentiel est énorme. En décembre, Uber a généré des revenus de 11,7 M$ à Washington D.C., 26M$ à New York, 12,7M$ à Chicago

En supposant que ces chiffres mensuels demeurent stables sur un an dans les cinq plus gros marchés de l’entreprise (New York, Washington, San Francisco, Chicago et Los Angeles), on arrive à des revenus d’environ 1 milliard de dollars.

Citant une source bien informée, Business Insider soutient que Uber pourrait sous peu générer des revenus annuels de plus de 10 milliards de dollars.

Appui de l’IEDM

Dans une note, l’Institut économique de Montréal (IEDM) a donné son appui aux nouvelles applications de covoiturage commercial.

«Outre la réduction des coûts et des temps d’attente pour les usagers, celles-ci permettent une utilisation plus efficace des ressources de transport urbain, une réduction des kilomètres parcourus ainsi qu’une diminution des embouteillages et de la pollution.

Une enquête menée dans 21 grandes villes américaines indique que l’utilisation d’Uber coûte moins cher que le taxi partout sauf à New York et à Philadelphie pour une course ordinaire», soutient l’IEDM.

«D’autre part, à San Francisco, 93% des utilisateurs de ces applications ont rapporté avoir attendu moins de 10 minutes avant l’arrivée du véhicule, contre seulement de 35% pour les usagers des services de taxi traditionnels», ajoute le document de l’Institut.

«Une amélioration de l’offre entraînera nécessairement une augmentation de la fréquentation du service. Tous pourraient tirer leur épingle du jeu, les chauffeurs de taxi inclus», explique Vincent Geloso, coauteur de l’étude et chercheur associé à l’IEDM.

La publication propose également d’indemniser partiellement les chauffeurs de taxis dont la valeur des permis diminuerait dans le cas où l’utilisation des applications de covoiturage se généralise.

Un avis qui n’est pas partagé par tous

Selon un article du Journal Métro, Uber n’est pas une application appréciée par tous, précisant que les villes de Toronto, Calgary et Vancouver tentent de mettre des bâtons dans les roues de l’entreprise sur leur territoire.

 

À la une

Logistique: sale temps pour les entreprises

03/05/2024 | François Normand

ANALYSE. Depuis 2020, les crises se multiplient, et les travailleurs du CN et du CPKC pourraient bientôt être en grève.

Les travailleurs du CN et du CPKC se donnent un mandat de grève

Un arrêt de travail au CN et au CPKC simultanément pourrait perturber les chaînes d’approvisionnement.

Bourse: Wall Street salue l’accalmie de l’emploi américain

Mis à jour le 03/05/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto prenait plus de 100 points à la fermeture.