Julie Hubert.
À lire aussi:
De plus en plus de geekettes québécoises
D'abord, aucune d'entre elles n'a été victime ou témoin d'actes de ce genre à Montréal.
Laurence Bakayoko, présidente de Projektae, une entreprise qui soutient des projets sociaux, a été la première femme à louer un local à la Maison Notman il y a deux ans. Alors qu'elle n'avait aucune notion du Web, elle a justement choisi cet endroit pour y faire son apprentissage du langage techno. «Bien que je sois partie de zéro, jamais je ne me suis sentie mise à l'écart. Au contraire, j'ai bénéficié du bel esprit de collaboration qui règne dans la Maison», rapporte l'entrepreneure sociale qui partage aujourd'hui, à son tour, ses connaissances Web.
Même son de cloche chez Noura Sakkijha, présidente de Mejuri. Originaire de Jordanie, la jeune femme, qui vivait à Toronto, a déménagé à Montréal afin de profiter du programme d'accélération de Founder Fuel pour son entreprise de vente de bijoux en ligne. «Depuis mon arrivée en septembre à la Maison Notman, je n'ai ressenti aucune distinction entre les hommes et les femmes. Ici, tout est accessible, quel que soit le sexe. Le soutien, le mentorat, les espaces de discussion... La Maison Notman constitue une belle première étape pour aider les entrepreneures», souligne Mme Sakkijha.

Laurence Bakayoko, présidente de Projektae.
À lire aussi:
De plus en plus de geekettes québécoises