[Photo : Bloomberg]
Le géant sud-coréen de l'électronique Samsung Electronics a annoncé vendredi qu'il dévoilerait un nouvel appareil mobile fin août, quelques semaines avant la sortie attendue de l'iPhone 5 par son concurrent le plus féroce, l'américain Apple.
Le nouvel appareil sera présenté le 29 août à Berlin, deux jours avant le grand rendez-vous européen du secteur, le salon IFA, a précisé un porte-parole du groupe, qui a refusé de livrer le moindre détail.
Pour les analystes, il s'agit vraisemblablement de la nouvelle version de sa tablette Galaxy Note. Ce produit, lancé en octobre 2011, est une tablette de seulement 5,3 pouces, donc à mi-chemin entre le format d'un téléphone mobile et d'une tablette. Il s'utilise d'ailleurs aussi comme téléphone.
Fonctionnant avec le nouveau système d'exploitation d'Android (Google), Ice Cream Sandwich, la tablette est équipée d'un stylet, qui dispose lui-même d'une gomme, permettant de prendre plus facilement des notes et de les effacer.
"Il est très vraisemblable qu'il s'agit du Galaxy Note 2", a estimé Greg Roh, analyste chez HMC Securities Investment. Mais cette annonce n'est pas forcément liée à la nouvelle version de l'iPhone prévue pour septembre ou octobre, selon lui.
"Samsung essaye de maintenir sa réputation de numéro un sur le secteur des smartphones, et veut pour cela prouver qu'il a toujours quelque chose de nouveau à montrer aux consommateurs", a ajouté l'analyste.
Selon le cabinet Strategy Analytics, Samsung a vendu d'avril à juin 50,5 millions de smartphones, lui donnant une part de marché de 34,6%, contre 18,3% il y a un an.
Apple a lui vendu 26 millions de smartphones sur cette période et sa part de marché s'élève à 17,8%, contre 18,4% il y a un an.
Samsung et Apple s'affrontent actuellement devant un tribunal fédéral à San José (Californie).
Le groupe américain réclame plus de 2,5 G$ US, accusant son concurrent sud-coréen de copier ses designs et d'autres brevets. De son côté, Samsung accuse l'américain de violer certains de ses propres brevets.
Le procès, qui a démarré lundi, doit démêler ces accusations croisées.
