Research In Motion, le fabricant des téléphones intelligents BlackBerry, a vraisemblablement décidé de régler l'action en contrefaçon de brevet qui l'opposait à la société américaine Prism Technologies pour éviter de perdre des parts de marché au profit de ses concurrents Apple et Google, estiment des analystes.
Prism a conclu avec RIM une entente à l'amiable de concession de licence impliquant les systèmes d'authentification des BlackBerry tels que le Curve 8330. Les termes de l'entente n'ont pas été précisés.
Le brevet de Prism concerne la sécurité d'informations stockées électroniquement.
L'analyste Nick Agostino a affirmé mercredi que RIM ne pouvait pas se permettre de se lancer dans un procès susceptible d'exercer un impact négatif sur sa part de marché ou ses ventes.
Les frais de récupération des affaires perdues seraient probablement supérieurs aux coûts d'un règlement, a estimé M. Agostino, de la société torontoise Mackie Research Capital.
Alastair Sweeny, auteur de BlackBerry Planet, a également affirmé que RIM se devait de protéger sa position concurrentielle et montrer que ses appareils étaient sûrs, en particulier dans le monde des affaires.
RIM, dont le siège social se trouve à Waterloo, en Ontario, a refusé de faire quelque commentaire que ce soit au sujet de cette affaire.
