Pétrole: l'AIE abaisse ses prévisions

Publié le 11/02/2009 à 00:00

Pétrole: l'AIE abaisse ses prévisions

Publié le 11/02/2009 à 00:00

Le recul de la demande de 1,2% est le plus important enregistré en 27 ans. Aux États-Unis, la consommation aurait reculé à son niveau de 1998. Un autre indicateur révélateur est celui du ralentissement de la demande en Chine. Les importations chinoises de pétrole ne devraient croître que de 0,7% en 2009, soit le taux le plus faible ne vingt ans.

«Il semblerait que nous soyons dans une spirale descendante sans être en mesure de s’en échapper», souligne David Fyfe, le rédacteur du rapport de l’AIE. «Tant que nous ne verrons pas de stabilité sur les plans financier et économique, la faiblesse prévaudra dans le secteur de l’énergie», a-t-il ajouté.

Ces dernières estimations n’ont pas manqué de titiller l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Dans une déclaration au Financial Times, son secrétaire général, Abdalla El-Badri, a affirmé que l’Opep «n’hésiterait pas à agir» par des coupes de production supplémentaires si le prix du baril n’est pas remonté d’ici sa réunion de mars.

L’Opep a déjà réduit sa production de 4,2 millions de barils par jour depuis septembre dernier, mais ces initiatives n’ont pas suffi à freiner la baisse des prix.

Pendant ce temps, aux États-Unis, les inventaires ne cessent de croître. Avec 4,7 millions de barils de plus, soit une hausse supérieure aux attentes des analystes, le prix du pétrole demeure très affaibli. Le baril est tombé à 36,92 dollars américains à New York.

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