Le plus grand organisme public français de recherche scientifique installera un laboratoire de recherche en micro et nanotechnologies à l'Université de Sherbrooke.

Le projet a été lancé lundi à Paris au siège du Conseil national de la recherche scientifique, le réputé CNRS, qui investira un million de dollars par année pendant au moins quatre ans dans cette "UMI-LN2", pour "Unité mixte internationale en nanotechnologies et nanosystèmes".

Cette unité, lorsqu'elle aura atteint son rythme de croisière, comptera une équipe permanente d'environ 45 personnes, des chercheurs pour une large part.

La ministre des Relations internationales, Monique Gagnon-Tremblay, a assisté à la conclusion de l'entente entre le CNRS et l'université de Sherbrooke. Responsable de la région de l'Estrie, Mme Gagnon-Tremblay s'est réjouie de la réalisation de ce projet.

Cette nouvelle UMI est la deuxième du genre au Québec, mais elle est la première à disposer de "sites miroirs" en France, notamment l'Institut des nanotechnologies de Lyon et le laboratoire des technologies de la microélectronique de Grenoble. À travers cette unité mixte, a-t-on expliqué lundi au CNRS, l'Université de Sherbrooke, qui possède une "très importante filière" en micro et nanotechnologies, disposera d'un pied à terre dans la région Rhône-Alpes, tout en ayant accès à travers ses réseaux aux plus grandes centrales de recherche du pays.

Le nouveau laboratoire sera logé dans le 3IT-Institut interdisciplinaire d'innovation technologique, à Sherbrooke.