Douche froide sur le rachat de BCE

Publié le 26/11/2008 à 00:00

Douche froide sur le rachat de BCE

Publié le 26/11/2008 à 00:00

En fait, KPMG questionne carrément la solvabilité «post-transaction» de BCE. La firme affirme que «compte tenu des conditions actuelles du marché, de son analyse à ce jour et du montant d'endettement que comporte une acquisition avec effet de levier», elle n’est pas en mesure d'émettre, une opinion selon laquelle BCE satisferait aux tests de solvabilité.

Une opinion positive sur la solvabilité de BCE est une condition incontournable en vue de la clôture de la transaction prévue pour le 11 décembre 2008.

De l’aveu même de BCE, si KPMG n'est pas en mesure d'émettre une opinion favorable à cette date, il est peu probable que la transaction soit effectuée.

La direction de BCE, qui se dit évidemment déçue par l’avis préliminaire de KPMG, examine actuellement les hypothèses et méthodologies de la firme. «L'entreprise ne partage pas l'avis selon lequel l'ajout de l'endettement de l'acquisition avec effet de levier ferait en sorte que BCE ne satisferait pas à la définition technique de solvabilité», a dit Siim Vanaselja, chef des affaires financières de BCE.

En réponse à cette douche froide, le président et chef de la direction de BCE et de Bell George Cope a déclaré que «BCE bénéficie aujourd'hui de cotes de crédit de qualité, compte 2,8 milliards $ d'encaisse disponible, a peu d'échéances de titres d'emprunt à moyen terme et continue d'enregistrer de solides résultats d'exploitation».

BCE dit continuer de travailler avec KPMG et Teachers’ pour tenter de satisfaire à toutes les conditions de clôture.

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