D'une certaine façon, les deux nouvelles ont envoyé les compagnies dans les limbes, leurs dirigeants respectifs ayant été forcés de se rencontrer derrière des portes closes pour discuter de leur approche pour la nouvelle année.
Sans compter que de nouveaux concurrents sans fil cognent à la porte du marché, et ceux-ci pourraient se manifester auprès des consommateurs dès 2010.
Tout cela signifie que le temps presse pour les deux géants, qui doivent s'attendre à une guerre de prix lorsque ces nouveaux noms se feront connaître auprès des Canadiens, parmi les plus grands utilisateurs de téléphonie cellulaire au monde.
La menace de nouveaux concurrents sérieux est cependant peut-être exagérée puisque la plupart d'entre eux semblent avoir de la difficulté à mettre leurs projets en branle, ont noté des observateurs du secteur.
Bell affirme avoir déjà dépensé environ 2,5 milliards $ en capital, dont plus de 70 pour cent dans ses plans pour l'expansion de son réseau sans fil à large bande.
Telus, autrefois considéré comme un acheteur potentiel de BCE, travaille pour sa part à accroître sa propre présence sur le marché. En 2009, la société prévoit afficher une croissance de 6,5 pour cent de ses ventes, lesquelles devraient atteindre 10 milliards $.