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Donald Trump a prévenu vendredi que Apple ne bénéficierait pas de traitement de faveur sur les tarifs douaniers, exhortant le géant américain à produire aux États-Unis s’il ne veut pas souffrir de la guerre commerciale avec la Chine.

« Apple ne bénéficiera d’aucun abaissement tarifaire ni d’aucune exemption pour des pièces de Mac Pro fabriquées en Chine. Fabriquez-les aux États-Unis, pas de tarifs ! », a tweeté le président américain.

Le Wall Street Journal avait affirmé fin juin que Apple avait décidé de transférer la production d’un de ses modèles d’ordinateurs, le nouveau Mac Pro, des États-Unis vers la Chine.

Cette information n’a jamais été confirmée ou infirmée par la firme à la pomme.

Selon le quotidien économique américain, qui citait des sources anonymes, Apple a choisi un fournisseur taïwanais, Quanta Computer, pour assembler ses appareils en Chine, près de Shanghaï, alors que les modèles actuels sont assemblés au Texas.

Si le Mac Pro est une petite niche pour Apple, une telle décision serait un affront au président, qui ne cesse de pousser les entreprises, dont nommément Apple, à produire aux États-Unis. 

Elle semble néanmoins étonnante compte-tenu de la guerre commerciale entre Pékin et Washington, qui menace de fortes taxes douanières la totalité des importations venues de Chine, ce qui aurait pour conséquence de renchérir les prix pour les consommateurs américains.

Jusqu’à présent, l’administration Trump, qui a infligé des tarifs douaniers punitifs sur 250 milliards de dollars de biens en provenance de Chine, avait épargné des produits prisés par les consommateurs américains tels que les téléphones intelligents d’Apple.

L’hôte de la Maison Blanche a par ailleurs semblé contredire son secrétaire au Trésor Steven Mnuchin sur un autre dossier : des potentiels problèmes de sécurité nationale concernant Google et ses relations avec la Chine. 

« S’il y a un problème, nous le saurons. J’espère sincèrement qu’il n’y en a pas !!! », a tweeté Donald Trump alors que son ministre avait indiqué mercredi que Google travaillait certes en Chine mais pas de manière suscitant des inquiétudes.

Donald Trump avait laissé entendre mi-juillet que son administration allait mener des investigations sur Google, récemment pris pour cible par le milliardaire Peter Thiel qui accuse le groupe d’être infiltré par les services de renseignements chinois.