Les Canadiens infidèles à leurs employeurs

Publié le 16/07/2014 à 09:39

Les Canadiens infidèles à leurs employeurs

Publié le 16/07/2014 à 09:39

Par lesaffaires.com

L’attachement des Canadiens à leur emploi n’est pas assez fort pour contrer les lois du marché. Les travailleurs canadiens sont très majoritaires à être prêts à aller voir si l’herbe est plus verte ailleurs, selon une étude internationale de Randstad, une firme de recrutement et de ressources humaines.

Le trois quarts des Canadiens (75%) changeraient d’emploi si on leur offre une rémunération plus élevée. Ce taux est à 70% si le nouveau poste ouvre de meilleures occasions d’avancement de carrière. Signe d’un match pas toujours parfait avec le profil académique de la main-d’oeuvre, 58% choisiraient un emploi qui correspondant davantage à leur domaine d’étude.

Les Canadiens ne sont pas professionnellement plus volages. Le sondage qui a été effectué dans 33 pays différents démontre que le portrait est relativement similaire ailleurs. 

« Les travailleurs de la génération Y sont souvent perçus comme les employés les moins loyaux, constate Tom Turpin, président de Randstad. Or, de plus en plus d'employés, de tous les groupes d'âge, se considèrent comme des agents libres qui doivent gérer leur carrière de manière proactive. Ils connaissent leur valeur sur le marché du travail, s'assurent de parfaire leurs compétences et ils n'ont aucun remords à quitter leur employeur pour un autre qui leur offrira un salaire plus élevé et une possibilité de croissance professionnelle. »

Les employeurs ne doivent pas ignorer cette «problématique», prévient M. Turpin. «Dans ce contexte, la perte des bons employés peut être coûteuse et frustrante. Chaque départ engendre des coûts pour le recrutement d'un nouvel employé et pour le temps de formation», ajoute-t-il.

La solution : les employeurs doivent identifier leurs meilleurs employés et être proactifs afin de leur offrir une rémunération concurrentielle et des occasions de carrière.

 

 

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