Le quart de vos collègues broient du noir

Publié le 09/10/2012 à 15:17, mis à jour le 09/10/2012 à 16:27

Le quart de vos collègues broient du noir

Publié le 09/10/2012 à 15:17, mis à jour le 09/10/2012 à 16:27

Par lesaffaires.com

Photo:Bloomberg

Le quart de vos collègues (et, qui sait, peut-être vous) ont le cafard, selon un sondage réalisé par l’assureur Great-West. Les Canadiens seraient 22 % à se dire déprimés.

Toujours selon le même sondage, ils sont 16 % à dire qu’ils ont vécu des épisodes de dépression par le passé.

Heureusement, il y aurait une touche de rose dans tout ce gris. Les gestionnaires sont mieux outillés pour interagir avec les employés qui ont le moral dans les talons. Il y a cinq ans, seulement un gestionnaire sur cinq avait eu une formation sur ce sujet. Aujourd’hui, le tiers a été formé sur la détresse psychologique.

« La très bonne nouvelle, c'est qu'un plus grand nombre de gestionnaires ont reçu une formation en matière d'intervention, affirme Mary Ann Baynton, directrice des programmes du Centre. Cela démontre une plus grande sensibilisation à la question et une plus grande disponibilité des ressources. »

Néanmoins, le deux tiers des gestionnaires cherchent toujours à obtenir plus d’informations. Ceux-ci déplorent le manque de flexibilité de leur supérieur et aux responsables des ressources humaines.

Les gestionnaires sont nombreux à croire qu’ils ont la responsabilité d’intervenir si leurs employés dépriment.

Le sondage a été effectué auprès de 6 624 personnes. Dans l’échantillon, 4 307 répondants sont des employés et 2 317 répondants sont des gestionnaires.

Les coûts des difficultés psychologiques pèsent lourd sur l’économie. Selon le Global Business and Economic Roundtable on Addiction and Mental Health, ils représentent des coûts annuels de 51 G $ US au Canada, ou 4% du PIB.

À la une

Meta Platforms: prendre une grande respiration

11:22 | Jean Gagnon

BOUSSOLE BOURSIÈRE. Meta Platforms va dépenser des sommes énormes dans le développement de l'intelligence artificielle.

Je dois renouveler mon hypothèque: quelle stratégie adopter?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. «L’option d’un taux fixe de 3 ans peut être un bon compromis par opposition au 5 ans fixe.»

Jusqu'à quel point faut-il être patient avec un titre perdant?

EXPERT INVITÉ. Je n'aime pas appliquer de recette toute faite.