La relève se prépare-t-elle «Au Pain Doré»?

Publié le 22/12/2008 à 14:32

La relève se prépare-t-elle «Au Pain Doré»?

Publié le 22/12/2008 à 14:32

La fusion de Bridor et Au Pain Doré n'empêchera certainement pas le président d'Au Pain Doré, Jean-Marc Étienne, de mettre ses projets à l'œuvre.

L'homme de 58 ans est-il sur le point de passer le flambeau à ses enfants ? 

L'histoire des boulangeries Au Pain Doré est un succès familial. Roland Étienne et sa femme Odette Dufour arrivent au Québec en 1951. Ils lancent leur petite entreprise de grossiste de pain en 1956 sur la rue Marquette à Montréal. Ils fournissent les restaurants, les grands hôtels et quelques pâtisseries.

Leur fils, Jean-Marc Étienne, grandit tout près des fourneaux. Il apprend le métier de boulanger de ses parents et va même perfectionner son art en France auprès de grands maîtres boulangers. Avec sa femme, il aide ses parents à ouvrir le premier magasin de l'entreprise en 1983. Trois ans plus tard, Roland Étienne décède et son fils devient président de l'entreprise.

Et maintenant ?
La fusion change-t-elle les plans du président? « L'avenir reste un gros point d'interrogation. Mon père est loin de prendre sa retraite », explique Julie Étienne, fille de Jean-Marc et directrice des magasins Au Pain Doré.

« Mon père a plein de projets en tête. Il veut attaquer le marché américain et ouvrir d'autres succursales au Québec », ajoute-t-elle.

La relève demeure toutefois un sujet important au sein de l'entreprise. La mère de Julie Étienne a pris trois ans pour la former, avant de prendre sa retraite il y a à peine quelques mois. Et son frère, Charles Étienne, est directeur des ventes et du développement des affaires de la division grossiste.

Il reste à voir qui prendra les rênes lorsque Jean-Marc Étienne se retirera. Mais les chances que l'entreprise demeure dans la famille sont assez fortes : le producteur de pain et de viennoiseries est une affaire familiale depuis trois générations.

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