Un ancien cadre de Renault accusé d'espionnage refuse d'être un bouc émissaire

Publié le 24/01/2011 à 09:25

Un ancien cadre de Renault accusé d'espionnage refuse d'être un bouc émissaire

Publié le 24/01/2011 à 09:25

Par La Presse Canadienne
Le 4 janvier, il a accepté de se rendre en Suisse avec des responsables de la sécurité de Renault qui ne lui ont pas dit dans quelle banque il détiendrait un compte. Une "manoeuvre", dit-il, destiner à le "faire trébucher".

Bertrand Rochette est victime "d'un procès soviétique", assure Me Christian Charrière-Bournazel qui s'indigne de ne pas connaître les accusations portées par Renault à l'encontre de son client.

Dimanche soir, le président de Renault, Carlos Ghosn, a dit avoir des "certitudes" sur la trahison des trois cadres. Selon le PDG de Renault, c'est le "système économique" et non la technologie du véhicule électrique qui aurait fait l'objet d'espionnage industriel.

Son avocat a fait citer Renault devant le tribunal de police de Boulogne-Billancourt, siège du groupe, pour "diffamation" en raison des accusations contenues dans la lettre de licenciement, espérant obtenir ainsi les éléments sur lesquels se fonde Renault pour accuser son client.

Les deux autres cadres de Renault, Mathieu Tennenbaum et Michel Balthazard, ont déposé plainte pour dénonciation calomnieuse contre le constructeur automobile.

Le parquet de Paris a ouvert le 14 janvier une enquête préliminaire, confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

La veille, Renault avait déposé plainte contre X "pour des faits constitutifs d'espionnage industriel, de corruption, d'abus de confiance, de vol et recel, commis en bande organisée", après avoir mis en cause trois cadres de l'entreprise.

À la une

L’Iran en deuil après la mort du président Raïssi dans un accident d’hélicoptère

Il y a 16 minutes | AFP

Le décès de M. Raïssi à 63 ans ouvre une période d’incertitude politique en Iran.

Le ras-le-bol fiscal des Québécois

Il y a 28 minutes | Daniel Dufort

EXPERT INVITÉ. À force de tenter de tout faire, l’État québécois en est venu à faire un peu de tout.

Le Québec pâtira-t-il de la guerre commerciale verte avec la Chine?

ANALYSE. Les producteurs d’acier craignent que la Chine inonde le marché canadien, étant bloquée aux États-Unis.