Dossier rachat d'Opel
Ainsi, le président russe Dmitri Medvedev, en déplacement officiel en Allemagne, semble avoir convaincu la chancelière que le consortium Magna-Sberbank-GAZ était le meilleur candidat à l'acquisition d'Opel. Jusqu'alors, le gouvernement allemand avait publiquement fait savoir qu'il ne voyait pas d'un bon oeil l'acquisition d'Opel par l'équipe canado-russe.
Les quelques questions qui demeurent devraient être réglées «dans les jours qui viennent», a indiqué Mme Merkel à l'issue de son entretien avec le chef de l'Etat russe.
Magna, Sberbank et GAZ ont signé en mai dernier un accord sur le rachat de la part de GM dans Opel. Conformément au schéma proposé, la banque russe Sberbank devrait acheter 35% des actions d'Opel et Magna 20%.
Les membres du consortium ont promis de verser à GM quelque 500 millions d'euros (788 millions de dollars). Le constructeur automobile russe GAZ, lui, ne recevra aucune action, mais souhaite fabriquer des modèles Opel dans ses usines en Russie. Le gouvernement allemand, pour sa part, a promis à Opel des garanties d'Etat à hauteur de 4,5 milliards d'euros (7,1 milliards de dollars). La transaction devrait être conclue d’ici la fin de juillet, même si la direction de GM semble opposée à ce que les technologies d'Opel soient utilisées sans royalties.
Ces six dernières semaines ont été mouvementées par l;e fait que des acheteurs potentiels ont marqué leur inrtérêt pour la reprise de la filiale européenne de GM, soit de l’italien Fiat, du chinois Beijing Automotive Industry Holding Company et du fonds d'investissements belge RHJ.
Avec RIA Novosti.