Ce dernier croit également que le plan de sauvetage de 306 milliards de dollars* de Citigroup, annoncé le 23 novembre par les autorités américaines, pourrait également jouer en faveur des constructeurs automobiles.
M. Lache prévient toutefois que même si General Motors arrivait à éviter une restructuration sous le chapitre 11 de la Loi sur la faillite américaine, une intervention gouvernementale signifierait une dilution importante pour les actionnaires actuels: «Les titres n’auraient pratiquement plus de valeur», écrit-il.
Les constructeurs automobiles General Motors, Ford et Chrysler ont rendez-vous devant le Congrès américain le 8 décembre pour déposer leur plan de restructuration et espèrent obtenir un total de 25 milliards de dollars en fonds publics.
L’action de GM, qui a touché un creux de 70 ans à 1,70 dollar la semaine dernier, a effectué un rebond de 1,25 dollar (35,11%) à 4,81 dollars à la Bourse de New York, pendant que le titre de Ford grimpait de 49 cents (29,52%) à 2,15 dollars.
De son côté, Chrysler est propriété du fonds d’investissement Cerberus Capital Management.
* Tous les montants sont en dollars américains.