M. McCallum a également dit craindre que le plan de sauvetage ne suffise pas à préserver des emplois canadiens.
L'annonce faite par M. Harper et son homologue de l'Ontario, Dalton McGuinty, est survenue un jour après que le président américain George W. Bush eut proposé 17,4 milliards $ US en prêts d'urgence à General Motors et Chrysler. Le ministre fédéral des Finances, Jim Flaherty, avait promis que le Canada offrirait l'équivalent de 20 pour cent de l'aide américaine, ce pourcentage reflétant le rôle joué par le pays dans l'industrie automobile nord-américaine.
"Si nous donnons 20 pour cent de l'argent, nous devrions avoir une garantie que le Canada ait 20 pour cent de la production et des emplois", a déclaré M. McCallum.
Thomas Mulcair, chef adjoint du Nouveau Parti démocratique (NPD) et porte-parole de ce dernier en matière de finances, a affirmé à CTV avoir également été consterné par le manque de précision de l'annonce du week-end.
"Nous ne savons pas ce qu'il y a exactement dans cette entente (...) Les parlementaires qui sont responsables de voir à l'argent des contribuables n'ont pas eu la chance de jeter un coup d'oeil aux détails de l'entente", a-t-il indiqué.
De son côté, GM Canada a affirmé que l'aide promise fournissait un "pont financier qui est le bienvenu en cette période cruciale".
Chrysler Canada a indiqué que les fonds proposés lui permettraient d'avoir suffisamment d'argent pour poursuivre sa restructuration, et a remercié les gouvernements pour "leur compréhension de la situation et leur réaction rapide".
L'aide annoncée a également été bien accueillie par le président du syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA), qui a jugé clé l'objectif de maintenir l'actuelle part de la production qu'assure le Canada.