Ainsi, M. Henderson entend fermer davantage d’usines, mais pas forcément au Canada, et il va proposer davantage de programmes de départ volontaire et de pré-retraite. À cela s’ajoute de nouvelles conditions salariales ainsi que des modifications aux programmes de retraite.
M. Henderson a jusqu’à la fin de mai pour peaufiner son plan, date à laquelle il doit le présenter cà l’administration Obama. D’ici-là, il doit en faire part aux créanciers du groupe ainsi qu’aux syndicats, pour avoir leur aval.
Malgré tous les efforts consentis, la faillite ne semble pas écartée pour GM. C’est M. Henderson qui l’a lui-même reconnu hier, lors d’un point de presse, déclaration qui a d’ailleurs fait aussitôt déraper le titre du constructeur automobile à Wall Street. Il a précisé qu’il n’allait vraisemblablement pas attendre la fin de l’ultimatum de 60 jours pour se placer sous la protection du chapitre 11.
Du coup, le scénario d’une faillite «sous contrôle» est envisagée par la direction de GM, selon le New York Times. Celle-ci se traduirait notamment par la scission du groupe : d’une part, les actifs jugés sains (Chevrolet, Cadillac, etc.), d’autre part, ceux qui ne le sont pas. L’État américain prenddrait sous son aile la première partie, et la seconde serait laissée au juge.
Mercredi, en fin de matinée, le titre de GM perdait encore 8,25%, à 1,78 dollar américain, à Wall Street.