Fiat pourrait être intéressée par l'acquisition d'une petite part du constructeur automobile Chrysler qui est actuellement détenue par les gouvernements du Canada et de l'Ontario, ainsi que par la part détenue par Washington.

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Sergio Marchionne, le chef de la direction de Fiat et de Chrysler, a déclaré ne pas avoir discuté de cette possibilité avec les autorités canadiennes, mais serait intéressé à payer "un prix raisonnable", a rapporté l'agence de presse Reuters en provenance de Suisse.

M. Marchionne a ajouté qu'en fonction de la réglementation actuellement en vigueur, Fiat n'avait pas la possibilité de faire une offre pour les parts canadiennes.

M. Marchionne et le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty, doivent visiter ensemble l'usine de moulage Etobicoke de Chrysler à Toronto, lundi.

Les gouvernements canadien et ontarien détiennent un total de 1,7 pour cent de Chrysler, obtenu lorsque la compagnie s'est mise à l'abri de ses créanciers il y a deux ans.

Fiat a indiqué vendredi qu'elle achèterait les 6 pour cent de Chrysler détenus par le gouvernement américain.

En ajoutant la part de Washington, Fiat détiendra 52 pour cent de Chrysler. Ce total risque fort de grimper à 57 pour cent avant la fin de l'année lorsque Chrysler débutera la production d'une petite voiture aux États-Unis.

Fiat a reçu une participation de 20 pour cent dans Chrysler après la faillite de ce dernier, en échange d'expertise en gestion et en technologie. Le constructeur automobile italien a graduellement augmenté sa participation en respectant les normes mises en place par le gouvernement américain. La semaine dernière, Fiat a payé environ 1,3 milliard $ pour acheter un autre 16 pour cent de l'entreprise.

Mardi, Chrysler a remboursé un total de 7,6 milliards $ en prêts aux gouvernements américain et canadien en les refinançant à l'aide de prêts bancaires, de ventes d'obligations et d'investissements provenant de Fiat.