Tourisme Montréal réclame la fin des querelles linguistiques

Publié le 26/03/2013 à 15:29, mis à jour le 27/03/2013 à 03:28

Tourisme Montréal réclame la fin des querelles linguistiques

Publié le 26/03/2013 à 15:29, mis à jour le 27/03/2013 à 03:28

Charles Lapointe, président de Tourisme Montréal.

Pour rendre la métropole plus attrayante à l’étranger, le président de Tourisme Montréal prie les Montréalais de mettre fin à leurs querelles linguistiques, qu’il qualifie de «futiles et farfelues».

«Ces chamailleries ridicules donnent une image troublante de Montréal à l’étranger», a prévenu Charles Lapointe, président de Tourisme Montréal, devant les membres de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain

Ce dernier était invité à y prendre la parole mardi midi, à la veille de son départ de l’organisme de promotion touristique de la métropole, au terme de plus deux décennies de règne ininterrompu.

En 2012, Montréal aurait attiré 8M de touristes, dont 23% provenaient de l'extérieur du Québec ou du Canada. Ensemble, ces visiteurs auraient injecté 2,3G$ dans l'économie montréalaise et soutenu quelque 45 000 emplois. Cela, malgré la diffusion d'images de «manifestations violentes», les «allégations de corruption et de collusion» et «l'incessant Festival du cône orange» qui auraient tous nui à leur façon à la réputation de Montréal à l'étranger.

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«Montréal en ressort avec un oeil au beurre noir», a-t-il dit. Mais jamais autant, selon lui, que lorsque ses citoyens exposent au reste du monde la difficile gestion de la réalité linguistique de Montréal. Le cas récent du restaurant Buonanotte, à qui l'on reprochait l'usage de l'italien dans son menu, a servi d'exemple à son propos.

«Je me désole, a-t-il laissé tomber, de voir ces querelles un peu vides de sens autour de quelques mots en anglais sur la porte des toilettes d’un restaurant, ou d’un mot en italien sur le menu d’un autre restaurant.» Ce seul dernier épisode, maintenant connu sous le nom de Pastagate, aurait mérité à Montréal des carricatures peu élogieuses dans les journaux de toutes les provinces du pays, de ceux d'Angleterre, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, notamment.

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